L’APC de Draâ El Mizan, comme à chaque fête nationale, trace son programme pour ce quarante huitième anniversaire de la fête de l’indépendance.
Ainsi, en plus des expositions et diverses activités sportives, il a été projeté à la Maison de jeunes Arezki Mansouri, un film documentaire retraçant la guerre de Libération nationale, en présence de jeunes, des autorités locales et des Moudjahidine.
Hier matin, 5 Juillet, une procession de citoyens s’est déplacée au monument de la ville où une gerbe de fleurs a été déposée à la mémoire des chouhada.
Certes, ces dates doivent être commémorées, mais il faut dire que quarante-huit ans après l’indépendance, Draâ El Mizan, berceau de la Révolution, ayant enfanté les colonels Krim Belkacem, Amar Ouamrane, Ali Mellah, Salah Zamoum, Slimane D’Hilès (en vie) et plus de trois mille martyrs, n’a pas encore un carré de martyrs, digne
de ce nom. L’actuel site, sis au centre-ville, à proximité du commissariat, attend sa restauration depuis des lustres, tandis que l’ébauche lancée au sein de l’ex-domaine agricole Aïssat Idir pour justement réaliser un monument, dit des cinq colonels, est encore à l’arrêt pour diverses raisons.
De son côté la famille révolutionnaire attend toujours de baptiser des édifices publics aux noms de plusieurs martyrs retenus sur la liste, en vain.
Amar Ouramdane
