Ferme aquacole “Malikate el bahr” de Bgayet / Démarrage imminent contrarié

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Concernant la présentation de la ferme aquacole, dans un communiqué de presse, il est indiqué que l’exploitation a nécessite un investissement de 110 millions de dinars, qu’elle s’étale sur 5 500 m2, qu’elle dispose de 76 bassins d’élevage dont 38 grands bassins de 56 m3 pour le prégrossissement et le grossissement des poissons et de 38 autres de 5 m3 chacun destinés à l’élevage

de prophylaxie en cas de maladie, d’un laboratoire d’analyses de la qualité de l’eau et d’un filtre bobiné de 220 m3.

En gestation depuis 2005, année où elle a effectué les travaux d’aménagement du site, de construction des bassins de grossissement de poissons et l’installation des équipements, la ferme aquacole “Malikate el bahr», sise à Tazeboujte sur mer dans la commune de Bgayet, qui est une pisciculture semi intense en circuit ouvert sur terre ferme, et qui est sur le point d’annoncer le démarrage de ses activités, risque, si des mesures de facilitation ne sont pas prises dans les meilleurs délais, en ce qui concerne la livraison de l’aliment d’élevage de poissons du port de Bgayet où il est en souffrance depuis deux mois, de connaître de nouveaux retards, préjudiciables à l’exploitation, et insupportables pour Djamal Hocini, initiateur du projet, projet dans lequel il s’est totalement investi.

Le problème, explique le promoteur du projet qui a organisé dimanche passé une conférence de presse sur site est, entre autres contraintes, le fait qu’on lui exige un certificat sanitaire pour l’aliment du poisson importé conformément aux termes de la note de la Direction vétérinaire du 10 mai 2010 alors que, souligne-t-il, la marchandise est commandée et arrivée au port avant la signature de la note d’une part et d’autre part le fournisseur Biomar établi à Engouleme (en France) a fait accompagner sa marchandise d’un certificat attestant que l’aliment ne comprend aucun composant animal.

De plus, le même produit est livré par le même fournisseur à d’autres fermes aquacoles du pays et aucun cas de contamination n’est signalé à ce jour.

Le problème réside en fait, précise l’orateur, dans le retard de délivrance de la carte magnétique des importateurs établie par le DID (Direction des impôts) et activée par le CNIS (Conseil national de l’informatique et des statistiques) et qui comporte le NIF (numéro d’identification fiscale). Cette carte permet le retrait des marchandises importées.

Pour une bonne exploitation de sa ferme aquacole, Djamal Hocini, attend des autorités locales la réalisation d’une route carrossable jusqu’au site.

A l’entendre dire, l’investisseur n’aurait bénéficié de l’accompagnement total des pouvoirs publics bien que le ministre de la Pèche et des Ressources halieutiques, lors de sa dernière visite dans la wilaya ait insisté sur le fait que les eaux de la cote de Bgayet n’étant pas très poissonneuses à cause de certaines perturbations. La solution préconisée serait la création de nombreuses fermes aquacoles dans la région. Concernant la présentation de la ferme aquacole, dans un communiqué de presse, il est indiqué que l’exploitation a nécessite un investissement de 110 millions de dinars, qu’elle s’étale sur 5 500 m2, qu’elle dispose de 76 bassins d’élevage dont 38 grands bassins de 56 m3 pour le prégrossissement et le grossissement des poissons et de 38 autres de 5 m3 chacun destinés à l’élevage de prophylaxie en cas de maladie, d’un laboratoire d’analyses de la qualité de l’eau et d’un filtre bobiné de 220 m3. Au démarrage de l’exploitation, la ferme prévoit de produire 30 à 50 tonnes de loups de mer, et ce volume passera à 120 tonnes une fois le processus de grossissement bien maîtrisé.

B. Mouhoub

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