Akfadou : Des collégiens à l'honneur

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Le dimanche quatre juillet, veille de la fête de l’Indépendance, le collège de Tiniri baptisé au nom du chahid Irid Mohand Ameziane a connu une effervescence exceptionnelle, agrémentée de lueurs de joie et de rires empreints de satisfaction. Les meilleurs élèves, les cadres et enseignants, les parents d’élèves et de nombreux invités se sont donnés rendez-vous pour honorer la  » crème » du collège par de nombreux cadeaux et des hommages qui n’ont d’égal que l’abnégation qu’ils ont manifesté durant une année scolaire harassante.  » Les résultats sont satisfaisants. Rien que pour l’examen de la cinquième, nous avons eu quatre vingt admis sur cent candidats, un pourcentage bien au dessus de la moyenne nationale et nettement plus valeureux que l’année passée », analyse un membre de l’Association des parents d’élèves.

A dix heures, le réfectoire aménagé en salle de remise des prix, était bondé par une foule nombreuse assise en rond, comme jadis, en temps de guerre, en un conciliabule important. Ainsi, rapidement, un adjoint d’éducation s’est improvisé animateur de charme et après avoir remercié l’assistance d’avoir honoré le CEM par sa présence, les meilleurs élèves sont appelés un par un pour recevoir leurs distinctions. De la première année à la cinquième, les élèves ont montré des visages radieux, rendant hommage à leur tour, aux enseignants et le bon suivi durant l’année scolaire malgré une paralysie d’un mois dû à une grève nationale.

Dans une ambiance absolument festive, le jeune Hadjar Lyès a été longuement applaudi ; il est considéré à juste titre comme le meilleur élève du collège, reçu à l’examen de cinquième avec une moyenne de 16.83, raflant au passage, un vingt sur vingt en mathématiques. Ensuite, des boissons et des gâteaux ont été offerts aux présents.  » Nous souhaitons bien plus pour l’année prochaine ! » avoue un parent d’élève ; en allant quitter l’enceinte scolaire, sous le regard calme, et les traits sereins du chahid Irid Mohand Ameziane, dont le portrait trône à l’entrée du bloc administratif, sûrement fier et heureux.

T. D.

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