Reliant la station hydroélectrique du village Illithen au tronçon de la RN 30 qui traverse la commune de Saharidj avec laquelle il fait jonction au lieu-dit Tisighit, près de la localité Ath Hammad, cette route est reléguée aux oubliettes de par son état dégradé qui la rend difficilement carrossable.
Cette dernière d’une distance d’environ cinq kilomètres et bien que ne jouissant ni du statut de route nationale, ni même de celui de chemin départemental, ou vicinal, ne manque pas, pour autant, d’intérêt puisque étant l’unique accès vers la station hydroélectrique en question qui alimente plusieurs wilayas du Centre et de l’Est du pays.
L’aménagement de cette route est un moyen de désenclavement de plusieurs villages limitrophes tels Ikhvoutene et Timezguida pour ne citer que ceux-là et qui seront ainsi reliés à la RN 30 via Ath Oualbane, et à la piste d’Ighil igueni.
Cette dernière de son côté est un raccourci en puissance vers le chemin de wilaya 98, reliant M’chedallah à la station touristique Tikdjda, et la RN 5 mais aussi à l’autoroute et le chef-lieu de la wilaya de Bouira
D’aucuns se posent des questions, au vu de ses atouts, sur les raisons de l’abandon de ce tronçon stratégique et bénéfique sur plusieurs plans qui conserve encore des couches de goudron datant de l’époque coloniale.
Ce bout de chemin doit trouver sa petite place dans la liste des opérations de réhabilitation des réseaux routiers inscrits dans les différents programmes accordés à la wilaya.
Il importe de souligner en outre que la route reliant la RN 30 au village Ath Oualvane, récemment réaménagée à subi d’ores et déjà d’importants dégâts. Un gabion réalisé en contrebas de cette route, à quelques cinqs cents mètres du village Ikhvouthen, a été emporté par la furie des eaux durant la période estivale écoulée, entraînant une importante partie de la chaussée.
En attendant qu’une équipe de la subdivision des travaux publics de la daïra de M’chedallah, se dépêche sur les lieux pour d’éventuelles réparations, cette route constitue à l’état où elle se trouve et en ce moment un danger pour les automobilistes qui l’empruntent.
Faudrait-il donc attendre qu’une catastrophe arrive pour voir enfin les responsables concernés se pencher sur ce problème ?
Nadia Hamani
