Point de convergence pour des milliers d’automobilistes qui la fréquentent journellement. Venant ou allant vers Beni Maouche, Beni Ouartilane, Tibouamouchine, Seddouk constitue l’endroit où la chaussée est la plus mauvaise et complètement défoncée.Tout a commencé, lorsqu’en 2001, des travaux de bitumage qui ont démarré de Takrietz pour arriver au niveau des trois chemins de Seddouk et être ensuite déviés sur Beziou en continuant sur le CW 41. Ce quoi nombre d’observateurs restent sceptiques qu’un même projet puisse concerner deux routes de dimensions différentes, l’une relevant du ministère des Travaux publics et l’autre de la wilaya. “En effet, beaucoup, s’imaginent qu’il y a détournement d’itinéraire, alors que réellement il y avait deux projets bien distincts. Le premier réalisé dans le cadre d’un plan quinquennal, a concerné la RN 74 sur un tronçon de 11 km, démarrant de Takrietz jusqu’aux trois chemins de Seddouk, et le deuxième a concerné le CW 41, prenant le relais de ces trois chemins jusqu’au pont de Beziou, soit 6 km, réalisés sur des reliquats récupérés çà et là” dira Mr Mokrani Omar, technicien à la subdivision des travaux des Ponts et Chaussées de la daira de Seddouk. Une année après, soit en 2002, le tronçon allant des trois chemins à Seddouk Oufella a bénéficié d’un projet de bitumage. Les travaux qui ont été lancés en grande pompe n’ont pas laissé indifférents les transporteurs de voyageurs de Seddouk et de Beni Maouche, assurant la navette sur cet axe qui se sont soulevés comme un seul homme pour dénoncer le travail bâclé, en s’opposant catégoriquement à la continuation des travaux. Les autorités locales alertées à cet effet, leurs ont donnés raison et leurs ont promis que ce tronçon sera bitumé dans les meilleurs délais d’un tapis comme ils l’avaient exigé. “Ce tronçon a bénéficié d’un projet de revêtement superficiel sur une distance de 6 km, allant des trois chemins jusqu’à l’entrée de Seddouk Oufella. Quant les travaux ont été démarrés, les transporteurs et les notables ont jugé que la qualité du bitumage est mauvaise, alors, ils se sont opposés catégoriquement en arrêtant les travaux. Une commission regroupant les autorités locales et les contestataires a débouché sur une promesse donnée par ces autorités que ce tronçon bénéficiera dans les plus brefs délais d’un projet de bitumage du genre tapis”, poursuit-il. L’an 2004, les transporteurs, las de voir leur matériel se dégrader au fil des mois par l’état piteux de cette route, frisant à certains endroits l’impraticable, ont muluplié les démarches auprès des autorités compétentes, notamment la société des travaux des Ponts et Chaussées de Seddouk, pour leur rafraîchir la mémoire, que deux années déjà se sont écoulées sur les promesses données et rien ne se profile à l’horizon argurant que cette route sera bel et bien goudronnée. Le responsable de cette dernière en guise de réponse pour contenir et leur colére et leur amertume les a rassurés que cet axe a bénéficié d’un projet qui sera réalisé à compter du mois de mars 2005.
L. Beddar