Développement local et contrôle préalable des dépenses engagées. Ces deux principaux thèmes ont été au centre des débats, lors du séminaire régional qui s’est tenu, hier, à Boumerdès. S’adressant à un auditoire composé notamment de chefs de services des collectivités locales, secrétaires généraux de communes, trésoriers et contrôleurs financiers. Le DG du ministère des Finances, Faïd Abdelaziz, a rappelé la réglementation relative au financement des différents projets communaux de développement. Mais “il est temps d’appliquer strictement le décret exécutif n°92-424 du 14/11/1992 relatif au contrôle préalable des dépenses engagées», a-t-on déclaré. Des sommes colossales seront mises en circuit, dans le cadre du nouveau plan quinquennal 2010-1014, et il faudrait savoir orienter toutes les dépenses pour un mieux être économique et social, a-t-il expliqué en substance. Tout en insistant sur la nécessité de se prémunir contre toute forme de corruption, l’orateur rappellera les cas de 417 communes dont le budget de fonctionnement a accusé un déficit en 2009. Il y eut, ensuite un chaud débat sur les critères d’affectation des ressources budgétaires aux PCD. Pour une bonne répartition de l’enveloppe budgétaire étatique, l’on préconise l’adoption d’une méthode qui tiendra compte des données physiques et statistiques de chaque commune. Il s’agira aussi de faie jouer l’acte de solidarité entre les communes pour un développement harmonieux de la wilaya, et hisser du coup, les municipalités retardataires au niveau de celles plus développées.
Salim Haddou