La wilaya de Tizi-Ouzou est sur le point de finaliser les ultimes détails techniques et organisationnels inhérents à la cinquième édition du festival arabo-africain de danse folklorique. Hier, au QG du commissariat du festival, c’était le branle-bas de combat.
Les éléments chargés par la direction et la Maison de la culture de préparer l’évènement semblaient complètement submergés par le flux de tâches qui leur a été attribuées, mais une nette sensation de satisfecit particulière dans cette ambiance de fourmilière.
Il faut dire, à cet affet, que l’événement qui se prépare à Tizi-Ouzou est considéré par les initiés comme étant un festival d’envergure, car, outre son statut de rencontre internationale, il est aussi le seul de son genre en Afrique et dans tout le monde arabe. Le formidable brassage de cultures traditionnelles qui se rencontreront à Tizi est un carrefour unique qu’aucun autre festival ne peut garantir.
Pour cette année, pas moins de huit pays ont d’ores et déjà confirmé leur participation à l’évènement, dont la cérémonie d’ouverture est prévue pour le 17 juillet prochain, où les hôtes de Tizi-Ouzou sont attendus pour un défilé grandeur nature depuis le stade du 1er Novembre. Il s’agit des troupes venues de Syrie, Jordanie, Tunisie, Palestine, Sénégal, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali.
Pour ce qui est des troupes locales, les organisateurs ont invité des troupes de Constantine, Illizi, Mascara, Khenchla, Tlemcen, Sidi Bel-Abbès, Imsouhel, Beni Yenni, le ballet berbère de “Wattrelos” (France) ainsi que le ballet Ithrène N Dda Lmulud de la Maison de la culture de Tizi-Ouzou.
Les festivités se dérouleront, outre la grande salle de la Maison de la culture, dans plusieurs localités de la wilaya telles que Tadmaït, Tizi Rached, Larbaâ Nath Irathen, Tigzirt, Maâtkas et Redjaouna. Il est à noter aussi que parallèlement aux spectacles quotidiens du festival, les organisateurs ont également prévu une série de conférences sur la danse africaine, sa symbolique, son sens de la gestuelle, ses origines ainsi que ses différents rituels.
Une exposition permanente sera aussi organisée dans les espaces de la Maison de la culture. Elle sera consacrée aux instruments de musique africains, aux costumes et traditions ainsi qu’à l’artisanat dans toutes ses expressions, telles que les bijoux, les tissus africains, les statuettes, la vannerie… etc.
Ahmed B.