Comme chaque année à cette période précise de l’année, les cybercafés de la ville de Draâ El-Mizan ne désemplissent pas.
Dès leur ouverture, des centaines de jeunes munis de leurs guides de bacheliers les prennent d’assaut.
C’est le constat que nous avons fait au deuxième jour du lancement des préinscriptions à l’université fixées entre le douze et le dix-sept juillet.
Le nombre d’admis pour cette année est si important que les ces endroits ( environ sept) n’arrivent pas à les contenir.
La gymnastique de l’étudiant commence donc après une semaine de joie.
Car, là où il va, il doit faire de longues chaînes.
Avant-hier, nous avons rencontré les premiers bacheliers.
Ces derniers n’ont pas pris de temps pour consulter la liste de choix à laquelle ils ont droit car ils ont obtenu leur bac avec de très bonnes moyennes.
« Je peux m’inscrire dans n’importe quelle filière car ma moyenne au bac est de 15,48/20. J’ai l’embarras du choix », nous déclare Farida, détentrice du bac option : Sciences de la vie et de la nature. Ce n’est pas du tout le cas de cette autre fille dont les choix sont limités car elle n’a eu son bac que passablement.
Le gérant du cyber met toute son expérience au profit de ceux qui le sollicitent parce que beaucoup d’entre eux trébuchent devant le micro faute de bien manipuler l’outil informatique.
« Je les oriente car ils sont encore jeunes. Parfois,ils perdent beaucoup de choix », nous explique le même gérant.
D’autres sont accompagnés de leurs parents et d’autres étudiants ayant déjà fait cette opération l’an dernier.
Alors que certains préfèrent carrément attendre les deux derniers jours pour s’inscrire.
« Je ne suis pas du tout pressé. Il faut d’abord faire toutes les combinaisons possibles à partir du guide, les inscrire par ordre sur une feuille et puis passer à l’action », nous confie un autre bachelier. Pendant ce temps, des dizaines d’autres commencent par se faire délivrer les pièces administratives avant que les guichets d’état civil ne soient eux aussi pris d’assaut. A Draâ El-Mizan, ce sont les bacheliers de trois communes qui y viennent pour s’y inscrire. Rappelons que le taux de réussite dans toute la daira a dépassé les 84%.
Amar Ouramdane