Ces dernières ont, pour la plupart d’entre elles, été plutôt bien accueillies par l’environnement familial et se sont installées en compagnie de leur époux dans des villages où les conditions de vie n’étaient pas aussi agréables que sous d’autres cieux, mais où la paix et l‘ambiance des années”love & peace” étaient de mise. Des enfants sont venus égayer le foyer de ces couples mixtes. Aujourd’hui, dans le contexte d’incertitude, ces enfants, devenus adultes, ont choisi de retourner vivre dans la pâtie de leurs grands parents maternels, mais paradoxalement ils reviennent au pays pour dénicher la perle rare. La perle rare qu’ils ne trouvent donc, ni à Paris, ni à Stockholm, ni dans d’autres métropoles ! Ainsi, combien même ces adultes nés de mariages mixtes sont parfaitement intégrés dans une société occidentale, la quête identitaire prime avant toute autre chose. Ce besoin de s’identifier à ses racines passe, à leurs yeux, par “l’achat” d’une femme made in “Tmurt”. L’exemple qui s’est passé dans une localité de Bouira, il y a quelques jours, est significatif. Un jeune homme, émigré vivant à Marseille, venu au bled pour passer ses vacances et pour trouver… une épouse, s’est présenté au niveau d’une administration, où il avait entendu parler d’une belle jeune fille, made in “Djurdjura” qui y travaillait. Après un entretien de quelques minutes en compagnie de la “proie” en lui faisant miroiter monts et merveilles, la jeune fille refusa l’opportunité qui s’offrait à elle. Pourtant d’autres n’auraient pas hésité une seconde face au confort promis. Il est vrai que devant l’euro, seul le “nif” résiste.
H. B.