Draâ El Mizan : Les oléiculteurs régénèrent leurs oliveraies

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Draâ El Mizan est l’une des régions de la wilaya où les incendies font le plus de ravages. Par ricochet, des centaines ou encore des milliers d’oliviers ont été réduits en cendres, si bien que les oléiculteurs se sont retrouvés ruinés. Les grands ravages ont été enregistrés durant l’été 2008. Après d’intenses démarches et de gros efforts, ces citoyens ont obtenu les aides de l’Etat.

Des solutions leurs ont été proposées: l’élagage des arbres brûlés et leur taille, greffage des oléastres, autres plantations de régénération. Chacun d’eux a choisi la formule qui lui convient. « Nous avons accepté ces solutions de rechange, mais il faut dire que ce n’est pas suffisant », nous a appris l’un d’eux. Et d’expliquer: « imaginez que vous avez perdu mille oliviers. C’est quand même une richesse. Vous replantez autant d’arbres. Quand aurez-vous la récolte? Et qu’allez-vous faire durant toute cette attente? ». Nombreux parmi eux qui ont souhaité des pouvoirs publics d’autres solutions tel l’élevage ou l’apiculture. Un citoyen du village d’Ivalhadh, du côté de Sanana, nous a fait savoir qu’il a greffé sept cents oléastres. « J’ai réglé tout de ma poche parce que les incendies n’ont pas touché mes terres.

Mais, pour moi, c’est un investissement. Dans ce pays, il y a toujours quelque chose à faire et il ne faut pas rester les bras croisés. Vous savez si chacun mettait la main à la pâte, on ne manquerait de rien », nous a dit ce propriétaire terrien qui aimerait lancer des ruchers. « Prochainement, je vais avoir un rucher de cinquante ruches que je vais multiplier par trois au bout de quelques années « , a-t-il enchaîné. Pour ce dernier, il ne faudrait pas tout le temps attendre le soutien de l’Etat. « Et nos parents qui nous ont légué des centaines d’oliviers, ont-ils été aidés par l’Etat? Que chacun vive de la sueur de son front », a-t-il conclu.

A. O.

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