Menace de grève dans les jours qui viennent

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Apparemment rien ne va plus entre les travailleurs de l’APC de Bouira affiliés à la section UGTA et la municipalité du chef-lieu de wilaya.

En effet, selon un document remis à notre rédaction, plusieurs revendications de cette section syndicale n’ont toujours pas été prises en considération par le premier magistrat de la commune.

Pour rappel la dernière réunion entre les représentants des travailleurs et des autorités communales remonte au 21/06/2005 où une plate-forme de revendications a été soulevée. Depuis un seul et unique point, celui relatif à la fourniture de la tenue de travail des ouvriers de l’APC a été satisfait précise le PV de réunion de lundi dernier.

Entre autres le document fait mention du non-paiement des heures supplémentaires du règlement des arriérés des congés annuels, les week-ends revendiqués par les agents de la voirie n’ont toujours pas été accordés par l’administration marginalisation des cadres et des pressions exercées sur eux, l’anarchie régnante dans les différents services mais enfin et surtout l’épineux dossier des logements sociaux participatifs qui devrait être implantés sur le site dit C3 et qui se retrouvent actuellement programmés au niveau des 70 Logements et dont l’administration aurait accordé à la Sonelgaz le droit d’implanter les poteaux électriques au milieu du site.

De ce fait, les travailleurs de l’APC considèrent que l’autorisation octroyée aux services de la Sonelgaz ne peut s’expliquer autrement que par l’annulation pure et simple dudit projet. En conséquence, si toutes les revendications ne sont pas prises en charge dans les plus brefs délais, les travailleurs affiliés à la section syndicale de l’UGTA de l’APC menace de recourir à un débrayage massif dans les jours qui viennent. A signaler, également qu’une demande d’audience auprès du wali a été déposée en début de semaine, mais les travailleurs attendent toujours une réponse du premier magistrat de la wilaya.

Hafidh B.

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