Tizi-Ouzou : Les bureaux de poste des communes rurales en manque de liquidités

Partager

Depuis maintenant plus d’une semaine plusieurs bureaux de poste de la wilaya de Tizi-Ouzou, notamment ceux des zones rurales, accusent un manque en moyens de paiement ou plus exactement un manque de liquidités. Cette situation plus que contraignante a suscité dès les premiers jours de la colère chez les prestataires, entres les détenteurs de chèques postaux, les pensionnés et les retraités payés de mandats-cartes. De plus, même les guichetiers, habitués à plus d’activités, étant donné qu’ils travaillent principalement pour assurer cette principale prestation de la poste, commencent à sentir la pression s’exerçant chaque jour par les usagers, somme toute en droit de réclamer le paiement de leurs dûs.

Dans les faits, selon un fonctionnaire d’un bureau de poste situé au sud de la wilaya, au demeurant confrontés à une vraie pénurie d’argent au niveau des guichets, “le manque signalé est tombé au mauvais moment du fait qu’en cette période, presque tous nos prestataires sont en attente, de percevoir leurs mandats et leurs pensions”.

Et pour illustrer un peu les désagréments causés aux milliers d’usagers des bureaux de poste, il n’y a qu’à se lever tôt pour constater ces files qui se constituent devant les édifices postux; comme s’est le cas ces jours-ci dans les localités de la daïra de Draâ El Mizan, de Boghni et des autres contrées du territoire de la wilaya, même si des solutions sont préconisées par certains d’entre eux pour percevoir leurs allocations mensuelles ou soustraire des sommes de leurs comptes CCP, celles d’aller vers les centres payeurs des grands centres urbains.

Là aussi, il n’est pas évident de s’en sortir facilement, du fait que le manque de liquidité dans les bureaux de poste des communes rurales, a crée une forme d’exode vers les services postaux des chefs-lieux de daïra, où semble-t-il le problème n’est pas posé de la même manière, puisque l’acheminement des fonds se fait d’une manière régulière par le biais des institutions financières, telles que les banques et les recettes des impôts. En somme, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, la question du manque de liquidités, bien que cet état de fait a pu être géré par Algérie-Poste en réglant progressivement la question de l’acheminement des fonds, avec des procédés beaucoup plus efficaces, elle est toujours soulevée à des périodes bien précises, mais sans que l’usager de la poste n’arrive à avoir une explication comme c’est le cas actuellement, avant que es choses reviennent à la normale.

M. Haddadi

Partager