Le tronçon de la RN5 traversant la commune d’Ath Mansour, 40 km à l’est de Bouira dans la daïra de M’chedallah, est dans un état peu reluisant.
Le nombre important de camions surchargés qui le fréquentent quotidiennement a accéléré la dégradation de la chaussée, ce qui a provoqué un grand nombre de bosses et de nids-de-poule rendant celle-ci difficilement carrossable et surtout dangereuse.
A l’état de dégradation avancée dans lequel se trouve ce tronçon de la plus meurtrière route nationale, notamment avant la mise en service de l’autoroute, s’ajoute l’impraticabilité des accotements faute d’aménagement.
Ces derniers sont plus bas que le niveau de la chaussée, ce qui rend la tâche très difficile aux conducteurs qui se trouvent dans l’obligation de quitter la chaussée et se hasarder sur ces accotements.
La Direction des travaux publics de la wilaya de Bouira a lancé depuis le début de l’année en cours plusieurs opérations de réaménagement de la RN5, notamment dans sa partie joignant le chef-lieu de la wilaya à celle de la commune d’Ahnif. Des opérations que les habitants de la commune de Taourirt souhaitent voir s’élargir vers leur région.
En attendant l’achèvement des travaux de réaménagement de cette partie de la RN5, les milliers d’automobilistes qui le fréquentent chaque jour doivent user d’une grande prudence. Un autre danger qui guette quotidiennement les usagers du tronçon de la RN5, notamment celui joignant la commune de Bechloul et celle d’El Esnam, sur une distance de près d’une vingtaine de kilomètres :
c’est l’existence de plusieurs passages clandestins reliant ce tronçon à l’autoroute.
On dénombre pas moins de trois passages du genre, le plus dangereux est celui situé à la sortie ouest de la commune de Bechloul, car étant situé avant un grand virage où la visibilité est sensiblement réduite.
Les responsables de la Direction des travaux publics de la wilaya de Bouira doivent agir rapidement et mettre un terme à ce danger qui risque de produire des catastrophes.
N. H.