Le service de gynécologie sans gynécologue !

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Situation désolante et inquiétante. Alors que des centaines de médecins spécialistes sont regroupés dans des villes, attendant parfois longtemps d’hypothétiques malades, les service de gynéco-obstétrique de cet important secteur sanitaire, n’est assuré que par des généralistes. Avec un grand espoir de voir le service pris en charge par les médecins concernés, M Haddid Ahmed, directeur de cet établissement de santé nous dira: “Notre hôpital a des insuffisances en ressources spécialisées (médecins spécialistes), telle que la gynéco-obstétrique, mais on a formulé nos besoins pour qu’on en soit dotés le plus vite possible”, avant d’ajouter : “même en chirurgie, on a certes des conventionnés, mais on aimerait voir nos propres chirurgiens”. L’absence de gynécologue porte directement préjudice aux femmes enceintes qui souffrent en accouchant et qui sont exposées parfois à des risques encore plus graves. La conséquence directe du non suivi des grossesses et l’absence d’une réelle prise en charge au niveau de la maternité, se trouvent au service de pédiatrie. Dans cette optique, le D Mendil, pédiatre dans cet hôpital, nous fait savoir que “si toutes les femmes enceintes ne sont pas prises en charge tel qu’il se doit, les résultats ne sont que des morts-nés, et des handicapés. Et un handicapé est une grosse charge pour la famille, la société et l’hôpital”. Alors, l’appel est lancé. Pour rappel, le secteur sanitaire Rachid-Belhocine du Sidi-Aich est doté de plusieurs services, à savoir, médecine interne, pédiatrie gynécologie, un service de radiologie. A cela, s’ajoute un point d’urgence qui fonctionne H 24 et qui assure la chirurgie générale et la réanimation. Sans oublier 3 annexes (polycliniques), au niveau de Timezrit, Chemini, Adekar. Avec ces principaux services, il compte 240 lits.Sur un autre chapitre, et avec l’arrivée du Dr Mendil, pédiatre, la nouveauté a été largement constatée par la population qui a constaté les visites médicales effectuées dans les polycliniques et les petits secteurs sanitaires avoisinants. Cette louable initiative vient à point nommé pour!r éviter à ces habitants de se déplacer jusqu’à Sidi Aich, et la plupart d’entre eux sont des montagnards. Pour lui “désormais, c’est la médecine de qualité qui est essentielle. Ce n’est pas seulement donner des médicaments mais, une prise en charge, les suivis, par des médecins concernés, et aussi par des psychologues. A ce sujet, M. Haddid, nous informe qu’aucun effort ne sera épargné pour de bonnes initiatives par tout le personnel afin de prendre bien en charge tous les malades. Enfin, ces lieux qui sont destinés à soigner les êtres humains, nécessitent un professionnalisme absolu et des compétences précises.

Salah B.

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