48% des nouveaux inscrits dans les universités algériennes ont été orientés selon leur premier choix, tandis que le nombre des inscrits dont aucun parmi les dix premiers choix n’a été satisfait, n’a pas dépassé les 4% du total des inscrits. Cette annonce a été faite jeudi dernier, par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Rachid Harraoubia.
Lors de son intervention en marge d’une conférence de presse consacrée aux inscriptions universitaires, M. Rachid Harraoubia a précisé que 113 959 nouveaux inscrits ont été orientés selon leur premier choix exprimé lors des inscriptions soit 48% de l’ensemble des nouveaux inscrits estimés à 237 543 étudiants contre 37,44% l’année dernière.
Dans le même sillage, le premier responsable de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a fait savoir que “85% des nouveaux inscrits ont été orientés selon leurs cinq premiers choix contre 76,50% l’année écoulée, tandis que le taux d’étudiants dont l’un des dix choix exprimés a été satisfait est de 95,86% contre 92,46% lors de la rentrée universitaire précédente”.
Cependant, pas moins de
9 836 inscrits ont été orientés en dehors des dix choix pour lesquels ils ont opté ce qui représente 4% seulement du nombre des inscrits contre 7,45% l’année dernière.
Les bacheliers qui ne sont pas satisfaits de leur orientation ont la possibilité d’introduire un recours via Internet du 29 juillet au 3 août prochain. Ces derniers peuvent ainsi choisir une autre filière en fonction de la moyenne obtenue au baccalauréat et du nombre de places pédagogiques disponibles.
Selon les fiches de vœux traitées, 68 912 nouveaux bacheliers ont opté pour les sciences médicales et 74 402 pour les écoles préparatoires. « Pour faire face à cette situation, le secteur a œuvré au renforcement des places pédagogiques pour atteindre 8 601 places », a affirmé le ministre. En outre, les places pédagogiques des écoles préparatoires ont été portées à 4 510 places contre 2 469 places, tout en respectant le facteur qualité et ce, selon les normes internationales, a-t-il ajouté.
Pour ce qui est de l’admission dans les filières à forte demande ; les nouveaux bacheliers doivent avoir une moyenne minimale de 15,35 pour avoir accès aux sciences médicales, 15,94 pour la pharmacie et 15,25 pour la chirurgie dentaire.
La moyenne minimale d’admission aux écoles supérieures ou préparatoires est de 17,03 (baccalauréat scientifique) ou de 15,46 (mathématiques) pour l’Ecole nationale polytechnique, alors que la moyenne d’accès à l’Ecole des sciences économiques et de gestion est de 14,13 (mathématiques) et de 15,26 (scientifique).
Le ministre a fait remarqué que certains bacheliers qui, selon lui « se compte sur les doigts, ont obtenu leur baccalauréat avec mention mais ils n’ont pas été orientés vers leurs premiers choix en raison de la moyenne élevée exigée des filières requises ».
Celui-ci, a en outre, indiqué que 63% des nouveaux bacheliers sont des filles alors que 1 200 000 étudiants dont 186 000 diplômés sont attendus à la prochaine année universitaire. Pour assurer un meilleur encadrement, 3 110 nouveaux postes budgétaires ont été créés soit un enseignant pour 28 étudiants.
En ce qui concerne la capacité d’accueil,
M. Harraoubia dira que 1 301 990 places pédagogiques et 557 220 lits seront disponibles pour la prochaine rentrée universitaire.
Lemya Ouchenir