“L’idée de ce forum est de mettre en relation des Algériens dits de la diaspora, c’est-à-dire qui se sont établis à l’étranger, essentiellement en France, avec des porteurs de projets, agricoles ou autres, ici en Kabylie. L’ASMED leur servira de trait d’union pour concrétiser des projets d’investissement communs. Nous avons recensé une bonne centaine dont pas moins d’une vingtaine de migrants», a indiqué M. Hocine Sadok, maître de conférences de droit public, directeur du département économie et société à l’université de Mulhouse-Colmar, qui a présenté une communication lors du Forum, intitulée : “Migration et développement du pays d’origine, les deux figures du migrant : émigré et immigré”.
Le premier forum sur la migration et le développement du pays d’origine a été après trois jours de travaux, clôturé hier, à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou, par la signature des chartes d’engagement de nombre de migrants porteurs de projets d’investissement en Algérie.
En plus du Consortium d’association (ADPAL, APAM, et les Chambres des métiers de Tizi-Ouzou et Béjaïa), qui ont pris part au forum organisé par l’Association Migration Solidarité et Echanges pour le Développement (ASMED), nombre de chercheurs, consultants et enseignants ont contribué avec leurs interventions et communications à la réussite de l’événement.
“L’idée de ce forum est de mettre en relation des Algériens dits de la diaspora, c’est-à-dire qui se sont établis à l’étranger, essentiellement en France, avec des porteurs de projets, agricoles ou autres, ici en Kabylie. L’ASMED leur servira de trait d’union pour concrétiser des projets d’investissement communs. Nous avons recensé une bonne centaine dont pas moins d’une vingtaine de migrants», a indiqué M. Hocine Sadok, Maître de conférences de droit public, directeur du département économie et société à l’université de Mulhouse-Colmar, qui a présenté une communication lors du Forum, intitulée : “Migration et développement du pays d’origine, les deux figures du migrant : émigré et immigré”. D’autres communications portant sur les perspectives de développement ont été animées par Mme Catherine Laffly, enseignante universitaire et M. Kamel Kheffache, consultant expert en développement des PME sur la présentation des créneaux d’investissement porteurs en Algérie. Ce dernier conclura d’ailleurs son intervention à l’adresse des potentiels investisseurs, par une phrase des plus optimistes : “En Algérie, tous les créneaux sont vierges et porteurs, pour peu que le projet soit bien conçu et bien suivi», affirmera-t-il. M. Djilali Kabeche, le directeur de l’AMSED a, quant à lui, axé son intervention sur la présentation des outils de la méthode du compagnonnage pour le développement du pays d’origine, la spécificité de la méthode partenariale et ses outils : concept de compagnonnage, banque de compétences, forum, blog, fiches techniques d’investissement dans le pays d’origine, dossier de projet, lexique, schéma… Après la présentation des idées de projets en plénière, des ateliers par secteurs d’activités (agriculture, tourisme solidaire, agroalimentaire, industrie, communication, environnement et autres…) ont été constitués pour la poursuite des travaux en sous-groupes durant les trois journées du Forum. S’agissant des dispositifs de financement des projets, les organisateurs ont invité à cet effet, les représentants de l’Ansej, Cnac, et Angem qui ont, chacun en ce qui concerne son organisme, expliqué toutes les formalités et conditions pour prétendre au financement des projets qui leur seront soumis. Avant la clôture par l’évaluation et la mise en perspectives du Forum, les organisateurs étaient si agréablement surpris par les résultats enregistrés, qu’ils songent déjà à rééditer leur initiative.
Ahmed M.
