Certains phénomène se sont imposés dans notre société comme une règle inamovible.
C’est le cas de tous ces animaux qui transforment nos plages en véritable zoo.
Les estivants présents, cette année, sur les plages de la capitale des Hammadites l’ont sûrement remarqué. La plage est sensée être un lieu calme pour passer ses vacances tranquillement.
Cependant, ce n’est pas toujours le cas, surtout quant de nouvelles habitudes supplantent la sérénité d’autrefois, une sérénité qui ne se conjugue plus, ou presque.
Parfois, on se dit que les gens ne respectent plus leurs concitoyens, ils préfèrent vivre dans un monde où l’autre n’existe plus par la force de leur égoïsme et leur narcissisme farouches.
Si vous voyez un chameau, un cheval, ou un chien prendre un bain au beau milieu des nageurs, si vous apercevez furtivement un singe chaparder des objets sur la plage, si vous entendez braire un âne ou alors hennir un cheval ou si vous marchez sur des excréments d’animaux qui jonchent la côte, sans que personne ne crie au scandale, soyez en sûrs que vous êtes sur l’une des plages de la ville de Yemma Gouraya ; des plage de la côte est ou de la côte ouest.
Les villes balnéaires de la région ont tendance à perdre leur charme d’antan. Interdire l’accès à la plage aux animaux, devrait être une préoccupation majeure des autorités publiques, pour permettre aux touristes de passer d’agréables moments.
Ces dernières années les plus sublimes valeurs sont, souvent, supplantées par un incivisme d’un autre âge.
Le plus grave encore, c’est que toutes ces « anomalies » deviennent, avec le temps, des règles à ne pas contourner.
Le petit geste du citoyen peut contribuer, énormément, soit à l’instauration de bonnes habitudes, soit à généraliser l’anarchie et la pagaille dans une société déjà souffrante de plusieurs pathologies.
Pour un lendemain meilleur. Peut-être qu’il faut attendre, toujours attendre dans ce pays où le laisser-aller est régi comme règle générale dans tous les domaines.
Ali Remzi