Bgayet : Le laisser-aller défigure la baie des aigwades

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En effet, la baie des aigwades, jadis un lieu de détente et de relaxation pour le commun des visiteurs, est devenu par la force du temps et des choses, un endroit où se mêlent tessons de bières, détritus et autres eaux usées qui coulent à ciel ouvert et se mélangent même à l’eau de mer.

Les murs de soutènement ne sont pas en reste également, ils offrent un visage hideux pour le paysage et présentent même un danger permanent pour les touristes nombreux, faut-il le signaler —qui s’y rendent en ces temps de grandes chaleurs. L’existence de bacs à ordures ne “découragent” pas pour autant les ennemis de la nature à jeter leurs canettes sur les abords de la route.

Ainsi, l’incivisme de certains, s’ajoutant au manque d’imagination des autres en matière de culture du tourisme fait que l’on est loin de ce que recherchent nos compatriotes qui fuient le stress d’un quotidien de plus en plus pénible et l’air nocif des centres urbains.

Aussi, même la sécurité des lieux n’est point garantie en ce sens qu’aucun poste de gendarmerie n’est implanté jusque-là hormis celui de la Protection civile qui manque d’ailleurs du strict minimum, selon les dires du chef de poste présent sur les lieux qui fera savoir : “Il n’y a ni eau, ni électricité encore moins un médecin et un zodiac. Pour sa part, l’occasion pour la défense de la baie des aigwades, créée en juillet 2008 toujours dépourvue d’un siège, tente tant bien que mal de “secouer” la conscience de ceux qui sont censés veiller et rénover ces lieux envoûtants et panoramiques à travers nombre de correspondances mais, hélas, rien de concret n’a été fait jusque-là. Pour MM. Meddkouri, Laroug et Boutit, membres actifs du bureau de ladite association et avec lesquels nous avons effectué une virée sur les lieux, “la baie des aigwades et avec une sacrée dose de volonté de certains partenaires, telles la mairie, la wilaya, la Gendarmerie nationale, la DJS, la DTP etc&hellip,; est un endroit qui pourrait à l’avenir constituer un grand pôle de développement du tourisme et de pratique de certaines activités sportives, tels que la konoë Kayak et la plongée sous-marine”. Même la réalisation d’une aire de jeux et d’un camp de toile ne seraient pas de trop pour peu que… Enfin et selon les informations en notre possession, une enveloppe financière serait dégagée prochainement pour la restauration et l’aménagement des lieux mais, pour l’heure, place à l’anarchie, à l’occupation illicite des lieux et à l’incivisme.

A bon entendeur …

B. Ouari

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