Outre les cafés et la place de la mairie, peu accueillante, il faut le dire, on ne trouve nulle part un banc où se reposer, le temps de feuilleter son journal à l’air libre.
La ville de Aïn El Hammam n’offre que les cafés au visiteur désirant se reposer pour reprendre son souffle. Pourtant, de petits endroits pouvant être aménagés en placette ne manquent pas, même si leurs dimensions sont réduites.
Devant et en face de la salle de cinéma, l’installation de banquettes, même en ciment pour éviter de grands frais, ferait la joie des nombreux jeunes et vieux qui squattent les barreaux bordant le trottoir, quelques mètres plus bas. Reliant la rue de la poste au carrefour de la place, un espace planté d’arbres centenaires, constamment ombragé ne demande que de petits aménagements pour prendre le nom de square.
Pour l’heure il ne sert que de passage et surtout de vespasiennes, à l’air libre. Ne trouvant où prendre place, des dizaines de personnes s’agglutinent sur des marches d’escalier, à une dizaine de mètres, juste en contrebas. Rien ne peut justifier l’abandon d’un tel endroit qui, sans aucun doute, deviendrait un lieu de rencontre convivial, en plein air. Ne demandant pas de dépenses folles, tous ces endroits seraient peut être les premiers jalons d’une ville que ses enfants souhaitent plus accueillante.
En attendant, les citoyens se posent des questions sur les raisons de cet abandon par ceux qui devraient penser à améliorer leur cadre de vie.
A. O. T.