Le chanteur Lounès Kheloui, qui n’est plus à présenter, nous a confié qu’il se produira durant ce mois de ramadhan, à la maison de la culture Mouloud Mammeri, au grand bonheur de ses fans. En attendant, l’enfant des Ath Ahcène, a bien voulu répondre à nos questions.
La Dépêche De Kabylie: Il y a plus de deux ans que vos fans attendent du nouveau, avez-vous quelque chose en préparation ?
Lounès Kheloui: Oui j’ai un nouvel album qui est fin prêt, mais je n’ai pas encore commencé l’enregistrement. Toutes les chansons sont prétes, je ne peux pas vous donner de date quant à la mise sur le marché du produit.
Que pensez-vous des nouveaux chanteurs de ces dernières années ?
Il y a ceux qui chantent bien et il y a les autres. Parmi ceux que j’aime bien, Lekhdar Lesnan, Mohamed Haggag, pour ne citer que ces deux là.
Et parmi les anciens, quels sont ceux que vous appréciez le plus ?
En ce qui concerne les anciens, je les aime tous, mais j’admire particulièrement Cheikh El Hesnaoui, qui est pour tous les artistes Kabyles une référence.
Pouvez-vous rappeler à nos lecteurs, à quand remonte le début de votre carrière artistique ?
C’est en 1972 que j’ai enregistré mon premier disque. C’était un 45 tours chez le défunt Mehboub Bati. Ce premier disque comporte les chansons, Ma Thezned Nekk aktar, ttkhilem efk- iyi ad swagh. Depuis, j’ai mis sur le marché une quinzaine d’albums.
Quelles sont parmi vos chansons, celles qui ont rencontré le plus de succès ?
Et bien, je ne sais pas exactement quelles sont, dans mon répertoire, les chansons les plus appréciées par les auditeurs. Cela pourrait etre : ttkhilem efk-iyi ad swagh, et sver i rebbi,, akhir, zewdjen ak medden hennan.
Avez-vous changé de style, dans votre nouvel album ?
Non, je ne peux pas changer de style, car c’est ma personnalité :toujours avec le mondole, l’orchestration habituelle, banjo, derbouka, et tout ce qui va avec…
Animez-vous toujours les fêtes en été ?
Oui, bien sûr, j’anime quelques fêtes de mariages, un peu partout dans différentes régions. La dernière, c’était à Boghni il y a à peu prêt 15 jours.
Et les festivals ?
Ici en Algérie, on ne m’a jamais appelé pour des festivals, par contre, en France, j’ai été invité au dernier festival Africolor. Je peux vous dire par contre que j’ai été l’un des premiers à me produire sur la scène de la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, du temps où Sid Ahmed Agoumi en était le directeur
A propos de la maison de la culture, êtes-vous programmé pour ce mois de ramadhan ?
Justement, je viens d’y revenir, en l’absence du directeur de cette infrastructure, le responsable qui m’a reçu m’a annoncé que ma demande de me programmer pour ce mois de ramadhan, sera étudiée. En principe, il n’y aura aucun problème pour me réserver une soirée, il reste juste, à préciser la date de mon passage.
Propos recueuillis par Ahmed M.