L’offre en viandes blanches, que ce soit le poulet ou la dinde, a considérablement baissé sur le marché de Lakhdaria ; cette viande a subi une augmentation de 100 DA par kilo, en l’espace de quelques jours. Ceci est dû,; selon les éleveurs, à la periode des grandes chaleurs.
L’an dernier au même moment, la canicule ayant sévi dans la région a entraîne une mortalité élevée sur les cheptels ; des incendies ont même ravagé des poulaillers, à l’exemples de celui aménagé en roseaux et en pisé dans les environs de Bouderbala.
Par crainte de voir se reproduire encore la même tragédie, de nombreux agriculteurs ont préféré prendre congé dès la mi-juin, ou comme disent si bien les fellahs de Lakhdaria dans leur jargon “ma amrouch el couri” (ils n’ont pas rempli les poulaillers).
Loin de là l’idée que les autres communes de Lakhdaria ne jouent pas un rôle dans ce créneau d’activité mais de l’avis aussi de beaucoup d’acteurs intervenant dans la chaîne de production, il suffit que les éleveurs de Guerrouma se mettent au repos, pour que toute la daïra ressente une baisse de l’offre sur tout son territoire. Dans la localité de Guerrouma la plupart des producteurs ne disposent pas de l’humidificateur permettant de répandre un air conditionné supportable aux sujets en temps chauds. Pour Guerrouma aussi, le nouveau procédé de partenariat mis en place par les fournisseurs de moyens de production, exigeant de l’éleveur un partage des risques, donne à réfléchir pour les unités de production.
La hausse des prix du poulet a démarré très tôt cette année, comparée à l’an passé où ce dernier n’a atteint le prix de 330 DA/kg, qu’à la fin du mois de Ramadhan, soit seulement 45 à 60 jours d’inflation. Toutes ces questions inquiètent les ménages de Lakhdaria qui craignent au train ou vont les choses une flambée des prix de la volaille vers un niveau de 400 DA/kg à la veille du mois de Ramadhan.
A. Cherif
