Rencontré à Béjaïa, le nouveau préparateur des Crabes, Mahmoud Hamitouche a bien voulu répondre à nos questions
La dépêche de Kabylie : Pour ceux qui ne connaissent pas Hamirouche, qui est-t-il ?
Hamitouche Mahmoud : Je suis un enfant d’El Kseur, j’ai fait mes études à l’ISTS de Dely-Ibrahim en 1997. J’ai entraîné des équipes de la région, comme l’OS El Kseur, la JSB Amizour et l’USOA. Après cela, j’étais en France en 2002 pour un stage. J’ai effectué un come-back à l’OSEK durant la saison passée et maintenant je suis au MOB.
Qu’est-ce que ça vous fait que la direction du MOB ait pensé à vous ?
Je la remercie beaucoup, c’est une opportunité qui se présente pour moi, afin de montrer ce dont je suis capable. Il faut dire que dans notre région, on ne donne pas l’occasion à nos cadres de s’exprimer, et si l’occasion m’est offerte aujourd’hui, je ferai tout pour être à la hauteur de la confiance placée en moi par la direction du club. Si nous sommes là c’est pour bâtir une équipe d’avenir qui aura son mot à dire.
Tout monde qui sera intéressé de découvrir vos compétences…
J’avoue que c’est un défi pour moi et j’espère qu’à la fin, on aura l’occasion de discuter du résultat de mon travail, et tout le monde aura jugé mes compétences dans le domaine physique bien entendu. Tout ce que je peux garantir, c’est qu’il y’aura une nette amélioration, surtout sur le plan physique. Il ne faut pas oublier que cet aspect influe toujours sur l’aspect technico-tactique et les résultats.
Un message particulier à transmettre…
L’effectif du MOB de cette saison est très jeune. C’est ce qui fait qu’il a besoin d’un vrai encadrement, non seulement du côté technique ou administratif, mais aussi du côté des supporters. On espère bien que l’image que les gens ont des supporters du MOB va changer à partir de cette saison. Comme on dit, le public est le 12e homme de l’équipe, alors j’espère que ce public sera bien encadré ce qui stimulera davantage les joueurs à aller de l’avant et à lui procurer de la joie. Ce que je veux dire, c’est que les fans doivent être patients avec ces jeunes, et qu’ils ne doivent pas exercer de la pression sur eux, au risque de les déstabiliser. Enfin, je tire chapeau pour la direction qui a décidé de changer de politique en optant pour celle de la jeunesse et des compétences.
Entretien réalisé par R. M.