La situation du logement dans la commune d’Amalou confine au drame.
Une plaie purulente en somme qui ne laisse pas indifférent les responsables municipaux. On est en plein dans la quadrature du cercle : Une collectivité territoriale vivant aux “crochets” de l’Etat et donc, trop indigente pour pouvoir apporter ne serait-ce qu’un début de solution à un problème d’envergure et un Etat central qui rechigne à lui consentir le moindre quota de logements en l’absence de réserves foncières sur le territoire de le commune.
Mais, l’édile d’Amalou semble avoir trouvé la parade pour contourner cet écueile de taille : faire une prospection de terrains à bâtir et solliciter… une subvention pour l’acquisition.
“C’est une solution incontournable. Autrement, les choses iraient de mal en pis” argue-t-il. “Et ce n’est pas la formule du logement rural qui pourrait solutionner le problème à fortiori quand on sait que les crédits octroyés sont insuffisants et que beaucoup parmi les mal-logés ne disposent pas de terrain pour se lancer dans un projet de construction», analyse le maire qui nous dit recevoir régulièrement des requêtes de villageois dont les maisons menacent ruine.
Le P/APC, Djamel Azzoug cite l’exemple de Biziou (ex-SAS) composée d’une trentaine de logements érigés en 1961. “C’est une cité de recassement qui doit être démolie sans délai car les conditions de vie y sont déplorables», préconise le maire.
La précarité de l’habitat est, selon le maire, l’un des principaux facteurs qui poussent les gens sur les sentiers de l’exode pour s’en aller s’établir dans les agglomérations urbaines, à l’image de Seddouk et Akbou.
“Mais là encore, constate-t-il les conditions de vie ne sont guère plus reluisantes et le logement social n’est pas à la portée du premier venu”.
N. Maouche