Le stade communal de Maâtkas que l’actuel exécutif communal a prévu de réaliser, pour parer à l’inexistence d’une telle infrastructure, combien importante, à la pratique sportive, peine à se concrétiser au grand bonheur des sportifs de la localité.
Pour rappel, l’équipe locale en l’occurrence, la JSM qui évolue dans le championnat de wilaya, dont les cadets ont pu se qualifier à la finale de la coupe de wilaya qu’ils ont malheureusement perdue, est contrainte de s’entraîner et de recevoir hors de leur base.
Un handicap qui empêchera ses jeunes de percer et d’affiner leurs talents. C’est dire que ce stade sera le bienvenu et que les autorités sont invitées à faire des pieds et des mains pour l’achévement des travaux afin de livrer cette infrastructure aux jeunes sportifs. Il est à signaler que ce stade rentre dans le cadre des PCD de l’exercice écoulé. Après avoir, en un temps éclair, terminé les travaux de terrassement, on s’est aperçu qu’il faut déplacer la ligne électrique de moyenne tension qui se trouve à proximité.
La SONELGAZ a été saisie par écrit pour établir un devis que l’APC prendra en charge. Des mois se sont écoulés avant de voir la société concernée passer à l’action.
Dernièrement, on a appris que le devis est établi. Pour en connaître où en est l’affaire, nous avons contracté M. Farez, le vice-président de l’APC qui nous apprendra : « Nous avons, effectivement, reçu le devis. Nous attendons juste le nouveau tracé qu’établira la SONELGAZ pour relancer les travaux. De toutes les manières, nous ferons de notre mieux pour réaliser ce stade que nos milliers de jeunes attendent. »
La salle polyvalente délabrée
De toutes les manières, le secteur du sport et de la jeunesse est l’un des parents pauvres de la localité même la salle polyvalente existante est dans un état délabré et ne répond à aucune norme d’hygiène et de sécurité : le sol est détorioré le toit est devenu une véritable passoire et les fenêtres brisées.
Quant à la cave qui fait office de salle de karaté son état est purement et simplement dramatique. C’est à se demander comment ces fous amateurs d’Arts martiaux arrivent à s’entraîner dans de telles conditions.
Comme si tout cela ne suffisait pas, les dirigeants du sport et ceux de la maison de jeunes se sont engagés dans une interminable lutte juridique. Au lieu de s’occuper de l’essentiel comme améliorer l’état des lieux et le rendre propice à la pratique sportive et culturelle, certains préfèrent s’engouffrer dans un feuilleton juridique qui n’en finira pas de sitôt et qui épuisera les énergies et les maigres subventions. Tout cela pour une histoire de Leader Chip !
Hocine Taib
