Un vendeur de viandes rouges surgelées a ouvert un magasin à côté de l’ex Souk el fellah de Aomar en début de 2007, mais pas pour longtemps, puisqu’il a fermé ses portes à la fin de l’année 2009.
Certes, dès son installation à proximité de la mini zone d’activités, celui-ci a trouvé du mal à le faire accepter à de nombreux ménages croyant avoir affaire à une denrée non halal. Puis, une fois les consommateurs informés sur le respect du rite musulman dans l’abattage des bestiaux, les choses sont rentrées dans l’ordre et de nouveaux clients ont commencé à acheter cette marchandise, et le commerce s’est mis à l’écouler régulièrement. Seulement, lors d’une visite rendue au commerçant, à l’approche du mois de carême 2009, le prestataire était inquiet à propos d’une mesure économique qu’aurait prise l’institution de wilaya. “Mon distributeur ne me sert plus la viande de mouton, qui selon lui, est une façon d’encourager l’élevage local”. Après 5 ou 6 approvisionnements durant toujours l’année 2009 par le livreur, ce dernier a persisté pour ne plus l’alimenter en viande d’agneau, et du fait aussi de l’isolement du commerce, l’investisseur chercha d’abord un local, mieux exposé à hauteur du marché puis ferma la boutique après d’infructueuses recherches.
A présent que cet unique point de vente est fermé on n’en trouve pas le moindre petit morceau de viandes congélées à Aomar.
Pour s’en approvisionner, les ménages doivent se déplacer à Lakhdaria, plus précisément à Lakouir où deux vendeurs commercialisent ce produit.
Pour ce mois de ramadhan 2010, donc, Aomar risque de ne pas être concernée par les arrivages de viandes surgelées ramenées d’Inde, que des importateurs nationaux écouleront à raison de 410 et 560 da/kg.
L’inexistence de ce créneau d’activité à Aomar, est une aubaine pour les 4 boucheries activant sur la RN 5, qui ont déjà affiché 660 da/kg pour la viande bovine, et 720 DA pour la viande ovine.
A. Chérif
