Saharidj : La piste oubliée de l’école “Oufella”

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C’est une piste d’environ 1 km reliant le chef-lieu de commune, à l’un des plus importants quartiers du vieux Saharidj, en périphérie du centre urbain, mais elle est aussi l’une des dernières pistes non revêtue de Saharidj qui constitue un point noir, témoin d’une gestion et servitude “en fonction de la tête du client», sinon comment expliquer cette inacceptable négligence de cette voie d’accès, desservant plus de 20 foyers qui continuent à patauger dans la boue et le noir puisque n’ayant pas bénéficié aussi de l’éclairage public alors que d’autres allées de moindres importances ont fait objet de revêtement en tuf.

Les requêtes verbales et écrites des résidants de cette agglomération sont restées lettre morte, les responsables locaux continuent à les ignorer et à faire la sourde oreille.

De guerre lasse et désespérés, ces citoyens nous ont approché pour dénoncer à travers les colonnes de La Dépêche De Kabylie, ce qu’ils qualifient de “hogra” et de deux poids, deux mesures.

Dans ce quartier vivent des handicapés moteurs qui se déplacent en fauteuils roulants et en béquilles, des infirmes obligés de se cloîtrer à l’intérieur de leurs maisons durant toute la saison humide, soit durant une bonne partie de l’année, à cause de l’état de cette piste qui se transforme en bourbier impraticable à la moindre averse à tel point que, même les véhicules de transport refusent de l’emprunter pour l’évacuation d’un malade, nous explique-t-on. Quant aux sacs de semoule ou les bonbonnes de gaz butane, leur transport se fait à bout de bras ou sur les épaules, car ni chariot ou brouette ne peuvent être utilisés.

Ceux qui vivent quotidiennement le calvaire en empruntant cette piste, sont incontestablement les écoliers qui… naviguent à gué dans la gadoue quatre fois par jour.

Au moment où même les forêts bénéficient d’ouvertures et aménagements de pistes, à Saharidj ce sont des bourgades qui continuent à subir les affres d’un sous développement et du mal-être de la population.

Le cas le plus édifiant est l’état du réseau de distribution d’AEP, le manque d’entretien pour ne pas dire l’abandon de cet ouvrage, certes ancien, mais gérable encore, a fait qu’à l’heure actuelle il s’est transformé en passoire. Des quartiers débordent d’eau, un autre à sec.

Le parc roulant de cette commune n’est pas logé à meilleure enseigne, il peut être cité comme 2ème exemple du système de gestion de cette commune.

Oulaïd Soualh

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