A quelques huit kilomètres à la sortie sud du grand centre urbain de la commune d’Ouled Rached, relevant de la daïra de Bechloul est situé le village Thamamachth.
Le faubourg abrite une population qui affronte un quotidien des plus durs vu l’absence de projets de développement.
Les autorités locales qui ne cessaient depuis de longues années de dire qu’ils résoudraient le problème d’eau potable qu’affrontent les villageois et que celui-ci sera résolu avec la mise en service du barrage de Tilsdit, à une trentaine de kilomètres d’Ouled Rached, n’ont pas tenu leurs promesses.
En effet, le barrage en question est opérationnel depuis plus d’une année et cette matière vitale est restée toujours désirable par ici.
Vu la nécessité quasi-quotidienne d’utiliser cet élément vital, les villageois se retrouvent dans la contrainte de puiser l’eau des puits, des points d’eau, des oueds quand ils ne sont pas à sec, et avec tout que cela comporte comme risques en maladies à transmission hydrique notamment en cette période des grandes chaleurs.
Donc, la vigilance reste de mise par rapport à la consommation des eaux puisées dans les Oueds.
Le moins qu’on puisse dire sur le réseau routier par ici, est qu’il est dans une situation des plus lamentables. Les villageois subissent les difficultés du trajet qui relie leur loclaité vers vers d’autre zones à cause des aléas du climat hostile en toute saison.
En dépit des multiples réclamations de ces habitants afin de voir le réseau du gaz naturel s’étendre dans tout leur village, la dotation de ce village en cette commodité n’est toujours pas en projet. Egalement en ce qui concerne la couverture sanitaire par ici ; celle-ci laisse à désirer pour absence d’infrastructure médicale. Ce qui incite les villageois à faire des longs et fatigables déplacements vers les centres hospitaliers de Sour El Ghozlane et de Bouira pour une prise en charge en la matière quant il s’agit, bien évidemment des cas de structures de base qui pourraient être réalisées et qui soulageraient les quotidiens de ces milliers de villageois. Un appel de détresse est donc lancé à l’égard des responsables concernés afin de se pencher sur leur cas.
Nadia Hamani
