Faire revivre le Rocher-Noir

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“L’encouragement des investissements, qui ira crescendo avec le rétablissement de la situation sécuritaire, devrait permettre le développement de cette région côtière”. C’est ce qu’a déclaré, ce jeudi, en substance, le ministre du Tourisme, Nouredine Moussa, lors de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Boumerdès.Après avoir successivement visité le petit port de plaisance de Rocher-Noir, la Tour bleue—Centre des arts et de l’artisanat géré par un privé— et la station d’épuration des eaux usées, toujours au chef-lieu de wilaya, le ministre s’est déplacé vers la ZET ouest de Zemmouri. Il s’est arrêté, précisément, au site balnéaire de Sghirat, où l’on prévoit la réalisation d’un complexe hôtelier d’une capacité de 2 600 lits.Programmé sur une superficie de 400 ha, ce projet s’étalant sur deux phases pourra agrandir (ensuite) sa capacité d’accueil. La réalisation de cette infrastructure hôtelière est confiée, selon le ministre, à des investisseurs étrangers suite à un accord avec l’Agence nationale du développement touristique (ANDT).Répondant à la question d’un journaliste qui posait le problème du foncier dans cette contrée, le haut commis de l’Etat s’en est tenu aux textes en vigueur autorisant les pouvoirs locaux à exploiter toute parcelle de terrain pour des raisons d’utilité publique. Sur le chemin du retour, le ministre a inspecté l’Institut de formation hôtelière situé à la sortie ouest du village d’El Kerma (ex-Figuier). Relevant du ministère de la Formation professionnelle, cet établissement réalisé dans un délai (respecté) de 18 mois a une capacité de 500 places pédagogiques. Mais seulement trois spécialités — tourisme, réception et accueil, apprentissage de l’art culinaire — seront ouvertes le mois de septembre prochain. Au cours de l’année 2006, d’autres sections seront créées, a-t-on assuré. En plus du bloc administratif, l’école se compose de nombreuses salles de cours, d’un amphithéâtre attendant l’installation de bancs, d’un espace d’activités récréatives et d’une grande esplanade à partir de laquelle on domine la grande bleue. Pour peu qu’il y ait de l’ordre dans sa gestion, cet établissement, construit dans un site féérique, peut former des promotions, tant attendues, pour redorer le blason du tourisme notamment dans ce département disposant d’un littoral de 80 km de longueur.

Salim Haddou

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