Si les entreprises de réalisation d’infrastructures universitaires au campus d’Aboudaou et Targa Ouzemmour, tels les auditoriums, les salles de cours ou le restaurant universitaire n’enregistrent le moindre retard, la rentrée universitaire prochaine risque d’être perturbée vu la pléthore des nouveaux inscrits cette année. En effet, aux 32 000 étudiants existant s’ajoutent les 10 000 nouveaux bacheliers auxquels il faudrait trouver une place pédagogique et un hébergement pour ceux qui habitent à une certaine distance des campus. Bien que les entreprise mettent en ce moment les bouchées doubles pour livrer en septembre, les infrastructures promises, c’est-à-dire cinq auditoriums, deux blocs d’enseignement de 1000 places chacun, un restaurant, un rectorat et un bloc pour la gestion de la pédagogie à Aboudaou et deux amphithéâtres à Targa Ouzemmour, le recteur M. Djoudi Merabet, rencontré hier, en marge d’une visite d’inspection du wali, reste sceptique quant au respect des délais avancés par les entrepreneurs et se demande avec une angoisse à peine dissimulée comment accueillir dans la sérénité à la rentrée ces 42 000 étudiants. Il y a de quoi douter en effet quand on sait que des chantiers inspectés par le wali cumulent des retard pour des raisons diverses. C’est le cas de la gare routière dont la livraison avait été promise pour la mi-juillet. M. Ali Bedrici a d’ailleurs, donné des instructions fermes aux responsables en charge du suivi de chantier dans le sens d’établir un planning hebdomadaire de réunion des entrepreneurs et de le tenir informé de toutes les difficultés rencontrées. Il a également rappelé avec insistance à tous les responsables que le Ramadhan ne pourrait être invoqué comme motif de retard.
B. Mouhoub