“Nous avons recensé une vingtaine de rejets polluants qui se déversent à ciel ouvert», nous confie M. Ibaliden, le premier magistrat de la commune d’Ighram qui est, à l’évidence, inquiet du caractère délétère de ces eaux résiduaires. “Ce sont des foyers potentiels de maladies et constituent une grave attente à l’environnement», affirme l’édile non sans avouer l’incapacité de la municipalité à y remédier.
L’effort de la collectivité par le biais des subsides octroyés dans le cadre des plans communaux de développement (PCD) est orienté à l’occasion de chaque exercice vers le raccordement des foyers au collecteur d’assainissement.
Une entreprise déjà fort ardue, compte, tenu du relief accidenté et du caractère épars des habitations.
N. M.