Depuis environ une semaine, la région de M’chedallah a enregistré un taux anormalement élevé de cas d’angines, une épidémie qui n’épargne aucune catégorie d’âge et dont le virus a développé une résistance à toutes sortes de traitements.
Plusieurs malades qu’on a pu approcher affirment que ce virus se propage rapidement chez le sujet atteint qu’il terrasse en moins de 48 heures, à tel point que la plupart nécessitent une hospitalisation et soumis à un traitement intensif vu qu’en plus d’une forte fièvre provoquée par une rapide infection, le sujet atteint se retrouve avec une importante inflammation de la gorge et éprouve des difficultés respiratoires.
Les quelques praticiens du secteur de la santé questionnés à propos de cette épidémie se veulent rassurant et refusent de verser dans l’alarmisme ; ces mêmes praticiens évoquent plusieurs pistes pour expliquer cette subite hausse de cas d’angines, tel que les variations climatiques avec des pics de température, la pollution, l’eau et surtout la consommation de glaces.
Quel que se soit l’origine de cette maladie qui génére des effets secondaires, il serait à notre avis plus prudent que les services de prévention se penchent sur ce cas et en déterminent la cause, d’autant plus qu’on est qu’au milieu de la saison chaude propice au développement de ce genre d’épidémie.Lancer en parallèle une campagne de sensibilisation serait le moyen le plus rapide pour mettre la population en garde, que l’on raconte ce qu’on veut, cette épidémie s’est bien installée ; rien que dans la localité de Aggache, 06 personnes pressentant les symptômes d’angine sévère se sont manifestés dans le même quartier dont quelques uns sont hospitalisés ; ce qui est loin d’être un cas isolé tout le monde en parle dans divers villages de M’chedallah, les services de la santé ne peuvent pas en détenir le chiffre exact sachant que la plupart des citoyens s’adressent soit aux médecins privés soit directement au pharmacien pour avoir un traitement, sans passer par le secteur sanitaire sauf pour ceux ayant des complications qui se manifestent par des excès de fièvre ou des difficultés respiratoires et qui se retrouvent incapables d’avaler quoique ce soit, des cas qu’on a évacué aux urgences du secteur sanitaire. Notre constat est confirmé par le fait que cette maladie n’est pas à déclaration obligatoire, il y a lieu d’agir et vite « il vaut mieux prévenir que guérir » disait une règle générale du secteur de la santé dont le vœu de tout un chacun, est de la voir appliquée correctement sur le terrain ; d’autant qu’il existe tout un organisme suffisamment équipé pour le faire étant donné que c’est une maladie contagieuse qui prend de plus en plus de proportion et risque de se généraliser.
Oulaid Soualah