Seddouk : Les cybercafés très fréquentés

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A Seddouk, les gens qui aiment la tranquillité font des randonnées pédestres le long des accotements des routes en sortant carrément de la ville pour humer l’air pur.

Certains choisissent les cafés pour s’adonner aux jeux de cartes ou de dominos, ou la Maison de jeunes où il y a des animations culturelles.

D’autres préfèrent les places publiques et les quartiers.

Par contre, il y a une catégorie de gens un peu spéciale, à la recherche du savoir ou avide de sillonner le monde ou encore communiquer virtuellement avec d’autres en s’évadant dans des cybercafés où ils retrouvent un climat de fraicheur à base de climatiseurs et un plaisir à se donner à cœur joie à écouter de la musique, tchatcher, faire des recherches, etc.

Les cybercafés de la ville de Seddouk qui étaient autrefois de simples cagibis équipés d’ordinateurs dépassés et d’une connexion au réseau Internet au moyen de lignes téléphoniques offrant de piètres prestations de services, arborent aujourd’hui, des visages plus accueillants avec de nouveaux looks plus captivants et offrent aussi de meilleures qualités de services en rapport avec qualité/prix, concurrence oblige bien sûr, vu la pléthore.

L’arrivée de l’ADSL avec un haut débit rendant la connexion fiable et rapide, la dotation en micros dernier cri ayant des écrans plats et la baisse des prix de l’heure devenus abordables, auquel s’ajoute l’interdiction de fumer, sont autant de facteurs qui font que ces établissements affichent “complet” jusqu’à des heures tardives de la nuit. Le temps où l’heure est fixée à 80 dinars pour une connexion lamentable où il est quasiment impossible de surfer sans connaitre des déconnexions abusives, est bel et bien révolu. « L’arrivée de l’ADSL a résolu les lenteurs de la connexion. Maintenant je télécharge n’importe quel programme en un temps record « , jubile un internaute visiblement satisfait de l’amélioration apportée par les cybers actuels.

Si l’on tient à cela, même les gérants de cybercafés affichent bonne mine tant que leurs entreprises marchent bien. « J’avoue que j’ai mis le paquet en installant un équipement sophistiqué répondant aux attentes des clients et je suis amplement satisfait du rendement du fait que mon cyber est très fréquenté. D’ailleurs, je change les équipements tous les deux ans car les garder au-delà deviennent obsolètes avec les nouveautés qui arrivent sur le marché chaque année « , dira un gérant. Ce qui est navrant c’est incontestablement cette inégalité flagrante entre le chef-lieu, offrant des loisirs multiples aux jeunes citadins et les villages où la vie semble morose pour les jeunes villageois qui n’ont pas où aller en dehors des cafés maures qui n’offrent pas plus qu’un jeu de carte ou un minable téléviseur pour les suivis de matchs.

L. Beddar

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