L’oued Ath Hamdoun a encore débordé

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L’oued Ath Hamdoun, qui dévale des hauteurs de la localité éponyme, a provoqué durant les dernières semaines, l’inondation des terres agricoles qui le longent. En effet, ce cours d’eau, l’un des affluents de l’oued Assif-Aâbbas, traverse plusieurs bourgades en amont et en aval, à l’instar d’Ichoukar, une bourgade agropastorale, située à la sortie Sud de la ville de Tazmalt.

Cette localité se trouve toujours confrontée aux crues dévastatrices de l’oued Ath Hamdoun, lequel envahi les terres agricoles qui le longent, en provoquant d’énormes dégâts sur les récoltes agricoles et surtout les oliviers. Plusieurs spécimens de ces arbres fruitiers ont été carrément déracinés par les courants puissants de cette rivière sous le regard impuissant des propriétaires, qui n’avaient qu’à constater les dégâts ! Les berges de cet oued se sont, à leur tour, évasées par la force des flots, qui grignotent à chaque défluviation des pans entiers de glèbes fertiles.

De larges et profondes crevasses et ravins sont apparus sur les terres inondées depuis quelques semaines. Les propriétaires terriens, toujours dans le désarroi, ont plusieurs fois sollicité l’aide des autorités locales afin de régler ce problème, qui dure depuis trop longtemps. Suite à cela, des travaux de réhabilitation ont été effectués le long du lit de l’oued, Cependant, les paysans estiment que cela est insuffisant, tant que le cours d’eau n’est pas recalibré avec l’installation des gabions et autres ouvrages de drainage aux endroits inondables.

«Certes, les travaux de réhabilitation de l’oued Ath Hamdoun sont à saluer, mais ils restent insuffisants, étant donné que les crues de cette rivière finissent toujours par détruire les talus aménagés sur les berges pour protéger les terres agricoles. Nous demandons que des gabions soient installes dans les zones les plus exposées aux inondations pour en finir avec ce problème, qui n’a que trop duré, et qui nous a empêche même de dormir la nuit», estime l’un des propriétaires terriens d’Ichoukar.

Syphax Y.

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