« C’est bientôt la rentrée scolaire, nos enfants doivent aller à l’école. Impossible de les retenir à la maison. Et puis, juste en bas, il y a le CEM des Frères Harchaoui», nous dit un habitant de la cité des fonctionnaires qui remettait en place une barricade déplacée par un passant.
Notre interlocuteur évoque les automobilistes qui font de l’excès de vitesse depuis la réfection en tapis bitumineux de cette route qui mène à la cité Commandant Boulaouche Mohamed dit Si Moh Oulhadj.
« Nous demandons aux concernés d’y placer des ralentisseurs. Tout le monde est en danger: les enfants et les personnes âgées », ajoute notre interlocuteur. Il faut dire que c’est le seul tronçon où l’on ne voit pas ces « dos d’âne ». D’ailleurs, aussi bien devant cette cité que celle dite les bâtiments de la CNEP, des bordures en béton, des blocs de pierre jonchent toute la chaussée afin de dissuader les automobilistes à réduire leur vitesse.
Au niveau de la cité CNEP, les habitants ne sont pas seulement dérangés par ces automobilistes qui roulent trop vite, mais aussi par la poussière qui atterrit même dans leurs plats.
« Impossible d’ouvrir les fenêtres, ce sont des nuages de poussière qui s’élèvent au passage de tout véhicule.
Il y en a partout sur nos meubles, sur nos lits et même dans nos assiettes. Des milliards sont dépensés pour revêtir des kilomètres entiers en béton bitumineux, mais ils ne peuvent pas dépenser quelques millions de centimes pour ce tronçon de deux cents mètres.
“C’est incroyable, non? » s’interrogeait un émigré venu passer ses vacances dans son logement.
D’autres quartiers à l’image des deux lotissements Nord promotionnel et social, attendent toujours le bitumage de leurs axes routiers impraticables en hiver comme en été bien qu’ils aient bénéficié de revêtement en blanc.
Amar Ouramdane
