Une patrouille militaire cible d’une attaque terroriste à Baghlia / Trois soldats tués, trois autres blessés

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Ressurgissant en ce huitième jour du Ramadan, dans la contrée de Baghlia, les sicaires de l’ex-GSPC s’y sont encore attaqués par traîtrise, dans la soirée de mercredi dernier, à une patrouille militaire. Le bilan de l’acte ignoble fait état de trois morts et trois blessés dont deux gravement.

La horde sanguinaire locale a recouru encore une fois à la tactique des bombes artisanales.

Placée par les terroristes ou leurs relais aux abords du tronçon de la route, reliant Baghlia à Taourga, au lieudit Kenizza, une bonbonne meurtrière a explosé cette nuit-là vers 22h30, au passage d’un détachement de l’ANP trois militaires sont morts sur le coup et trois autres blessés par les éclats de l’engin infernal.

Pris de panique, au moment de l’explosion, des automobilistes circulant dans les deux sens ont vite fait de rebrousser chemin ; l’un d’entre-eux rapporte-t-on, a pu voir “ces corps gisant dans une mare de sang”.

Les victimes, morts et blessés ont été évacués sous escorte vers un hôpital de la périphérie.

Œuvre d’une serriate sanguinaire de la phalange d’El Ansar, cette énième attaque contre des éléments de l’ANP survient, douze jours après l’assassinat du maire de Baghlia, Idir Mohamed.

Et l’on rappelle qu’après avoir connu une assez longue accalmie, cette localité a été ciblée encore, durant le printemps dernier, par l’islamisme armé.

L’explosion d’une bombe, non loin de la brigade locale de la Gendarmerie nationale, avait fait alors, trois morts et une quinzaine de blessés. Il y eut, ensuite, deux rapts-terroristes avec rançon dont furent victimes successivement un entrepreneur et un commerçant.

Mardi dernier encore, une fillette de 6 ans a été enlevée par trois individus, plus loin vers l’Est, à Dellys. Les auteurs du rapt deux hommes et une femme, auraient réclamé du père de l’otage une rançon de 200 millions de centimes contre sa libération.

Salim Haddou

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