Ramadhan à Draâ El Mizan / La vente de la zalabia en baisse

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Au dixième jour du mois de Ramadhan, les gens consomment de moins en moins les gâteaux orientaux notamment la zalabia prisée durant ce mois sacré.

Devant le « Tunisien » ou Ettounsi, il n’ y a pas vraiment grande foule, contrairement aux années précédentes.

Même si cette année, ce Monsieur Zalabia présente une gamme de gâteaux, la vente est en baisse. Quant aux prix affichés, ils varient entre deux cents et deux cent cinquante dinar. La zalabia est fixée à deux cents dinars alors qu’El Maqrout est à deux cent cinquante dinars.

Pour cette année, il nous a été donné de constater que rares sont les personnes qui se permettent ce « luxe ». « Je suis un habitué. Je ne peux pas priver mes enfants de la zalabia. Une table sans ce gâteau est nulle. Quitte à ne pas consommer de la viande. C’est le charme de ce mois », nous lance une personne âgée qui vient de payer un kilo de zalabia. Tandis que d’autres voient que ce ne sont là que des dépenses inutiles. « Nous sommes entre l’enclume et le marteau. Il n’y a pas que ça qui nous manque. C’est bientôt la rentrée scolaire. Si on ne résiste pas à tous ces caprices, je ne sais pas comment affronter tous ces rendez-vous qui nous attendent », estime un autre intervenant.

Quant aux autres produits, notamment les fruits de saison et les légumes, ils sont quelque peu en baisse par rapport à la veille du mois de Ramadhan. Même le prix du poulet commence à baisser surtout le vif.

A ce sujet, il est à souligner que des éleveurs ont commencé à faire leur apparition au marché. Jeudi dernier, il a été cédé entre deux cent vingt et deux cent cinquante dinars.

En somme, une baisse de quatre-vingts dinars. Les clients profitent de cette baisse. On peut évoquer dans cet ordre d’idées les prix du raisin (entre soixante-dix et cent dinars), celui de la pastèque à vingt-cinq dinars le kilo. Ceux de la tomate, de la courgette, du poivron

sont abordables. Quant aux viandes rouges, elles sont inabordables. « C’est trop cher. On ne sait pas quand arrivera la viande importée de l’Inde », juge cette autre personne. Une chose est sûre : les jeûneurs commencent à prendre conscience c’est-à-dire accomplir ce pilier de l’Islam ne veut pas dire dépenser excessivement et « manger des yeux ».

Amar Ouramdane

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