Le CFPA tant attendu et dont la livraison devait être effectuée en 2010, n’a toujours pas été réceptionné pour de multiples raisons au grand dam des jeunes de Lakhdaria qui doivent s’inscrire à Kadiria ou Aomar pour suivre des formations professionnelles.
Le projet en question a été lancé presque en même temps que celui d’Aomar, mais ce dernier a été inauguré en 2010, alors que celui de Lakhdaria continue d’enregistrer du retard sur le chantier. On se souvient parfaitement qu’avec la dernière visite que s’apprêtait à effectuer le premier magistrat du pays à Bouira, le CFPA ainsi que d’autres projets ont subitement connu un suivi plus sérieux et une nette amélioration de la cadence du rythme des travaux.
C’était d’ailleurs à cette époque qu’il avait été mis fin aux eaux souterraines s’échappant des profondeurs des terres longeant l’agence des voyageurs. Avant la programmation de la venue du président de la République, les eaux stagnaient à plein temps sur la bande se trouvant derrière les réfectoires du CFPA. Puis une fois la fuite colmatée tout le monde pensait que les travaux allaient reprendre de plus belle, et permettre ainsi au site de récupérer le temps perdu. Au lieu de cela, quelques semaines plus tard, la ville de Lakhdaria a décidé d’entamer de grands aménagements urbains à la sortie Est de la localité une zone qui a tellement accueillie d’engins que l’on a pas trouvé mieux que d’utiliser la partie comprenant le portail d’accès au CFPA comme parking pour le matériel roulant. Il aura fallu attendre ce début d’été pour voir enfin l’entrée du CFPA se libérer peu à peu de ce ‘’ squat ‘’ et d’assister par la même à une redistribution de la main-d’œuvre sur tous les bâtiments du site. Des engins appropriés pour les terrassements sont à l’œuvre actuellement sur toute la surface du chantier, et il semble cette fois que le projet en question sera mené à bien pour la prochaine rentrée professionnelle.
A Cherif
