« Nous avons habité ces logements depuis près d’une année, mais rien n’est encore fait au sujet de l’électricité et du gaz », nous signale un acquéreur de logement de type LSP de la cité des quarante située en contrebas du parc communal. Effectivement, dans notre virée, il nous a été donné de constater que la plupart des habitants n’ont cette commodité qu’avec des branchements chez les riverains.
« On ne peut mettre en marche tous nos appareils électroménagers car il y a des chutes et des coupures à tout moment. Alors, on se limite à avoir de la lumière ou alimenter nos téléviseurs. Et d’ajouter : « Nous avions passé un hiver dans de très mauvaises conditions. Il faisait très froid et nous n’avions pas de gaz naturel alors que, juste en face, les gens ont cette commodité. Interrogé sur les démarches faites à ce sujet, notre interlocuteur nous a confié que chaque service jette la balle dans le camp de l’autre. « Le promoteur nous dit que cela est du ressort des pouvoirs publics. Vraiment, il n’y a rien à comprendre à ce propos. Et voilà que l’entreprise a lancé un autre projet à côté. C’est inextricable. Nous avons encore peur de passer un autre hiver dans les mêmes conditions », a conclu notre premier interlocuteur. Alors que d’un autre côté les acquéreurs de ces logements se plaignent du fait que le parc qui allait être aménagé sur le site n’est pas encore réalisé. « Il n’y a ni parc pour nos véhicules ni aire de jeu pour nos enfants ni espaces verts. C’est tout juste une cité dortoir », a conclu l’un du collectif d’habitants qui nous a fait visiter les lieux. « On ne sait pas qui est en mesure de savoir si le cahier des charges est respecté. Que les services concernés viennent sur les lieux « , lance un dernier habitant.
Amar Ouramdane