C’est le wait and see chez le mouvement des archs qui a clôturé hier son université d’été sans dégager la moindre position par rapport aux question politiques de l’heure. Officiellement, les délégués estiment se prémunir ainsi contre les éventuelles surprises, dont pourrait accoucher la scène politique nationale d’ici la tenue du référendum sur la réconciliation.“La vie politique est dynamique”, justifie ainsi Bezza Benmansour, délégué de Sidi Aïch.“Les gens ont plutôt échangé des points de vue et déblayé le terrain tout en convenant que cette université d’été n’est pas l’espace idoine pour engager le mouvement”, ajoute-t-il.Ce sera au conclave interwilayas d’exprimer comme à l’occoutumée le positionnement politique du mouvement.Un conclave interwilayas qui devrait intervenir, selon toujours la même source, au plus tard le 15 septembre prochain à Béni Ourtilane dans la wilaya de Sétif. Celui-ci est notamment attendu sur la question d’une éventuelle participation aux élections partielles en Kabylie et, avant cela, sur la consigne à donner lors du référendum du 29 septembre prochain sur le projet de charte pour la réconciliation, même si sur ce dernier point des observateurs s’attendent à un soutien à la démarche présidentielle.Pendant quatre jours, près d’un millier de participants ont pris part à cette université d’été, la première du genre du mouvement des archs, à la cité universitaire d’Irayahen à Bgayet. La participation a été d’ailleurs élargie à un horizon d’acteurs associatifs et politiques qu’on n’a pas coutume de croiser dans les regroupements du mouvement des archs.Deux communication intitulées la première “Impact du mouvement citoyen sur la société” et la seconde “Situation politique actuelle” ont servi de prétexte à des débats entre les participants.Hier, dernière journée de ce regroupement, un projet de rapport de synthèse a été soumis au débat pour enrichissement. Une conférence de presse sera animée aujourd’hui par les délégués.
M. B.