Depuis le 19 juillet dernier, c’est-à-dire depuis la mise en service du barrage de Tichy-Haff, les villes du couloir Akbou – Béjaïa et certains quartiers de Béjaïa, à défaut d’avoir une eau de qualité c’est-à-dire qui désaltère et qui donne même en vie d’avoir soif, pour en savourer de grands hoquets par la suite, comme celle que connaît des robinets de Béjaïa et d’Akbou jusqu’à cette date du 19 juillet, ces villes et ces quartiers de Béjaïa ont vu leurs plages horaires de distribution d’eau sensiblement améliorées.
Même si les lâchers d’eau ne sont pas vraiment réguliers, le ce sens qu’ils n’arrivent pas à leurs fixes, ils ont cependant l’avantage d’être fréquents. Ce qui fait que les habitants alimentés à partir de Tichy-Haff au lieu de se rafraîchir de l’intérieur par de grandes rasades d’eau fraîche, comme du temps où coulait de leurs robinets l’eau au goût inégalé d’ “El Ainseur Azegzaw” (de la Source Bleue), pour Béjaïa où des hauteurs de Chelatta pour Akbou, En ces temps de canicule, ils se contentent de se rafraîchir, par des douches fréquentes. Pour l’instant, cela ne semble pas trop leur déplaire, mais le jour où ils recevront les factures de consommation d’eau qui sont à progression géométrique, ils auront certainement un autre avis sur les douches de minuit. Les factures de l’ADE ne sont pas les seules à grever les budgets familiaux puisque les citoyens alimentés par l’eau de Tichy-Haff, pour se désaltérer, se rabattent sur l’eau minérale. Et c’est par fardeaux entiers qu’ils se ravitaillaient. Certains préfèrent partir carrément à la recherche de l’eau des vieilles fontaines des villages quand celles-ci ne sont pas taries.
Les autres quartiers de la ville de Béjaïa, ceux qui ne sont pas en cette “Touchés” par l’eau de Tichy-Haff, il semble qu’ils ont le beurre et l’argent du beurre puisque non seulement ils ont vu leurs plages horaires de distribution augmentées mais il gardent pour eux, seuls toute l’eau d’El Ainseur Azegzaw. Pourvu que ça dure pour eux.
Le problème de l’eau potable de la wilaya de Béjaïa commence à trouver en début une solution. En effet, cette année à part quelques fermetures de mairies signalées ici et là pour cause du manque, comme à Draâ El Gaïd, le problème ne s’est pas posé autant comme l’année passée.
La commune de Toudja connue pour la qualité millénaire de son eau a vécu quelques perturbations de de la part des habitants du villages de Larbâa. Ces derniers ont été jusqu’à fermer la mairie et à menacer le P/APC d’autres actions s’il ne dépose pas plainte contre l’usine d’eau minérale, qu’ils accusent de pomper toute l’eau pour elle. Mais ce directeur de l’usine se défend en accusant à son tour les habitants d’avoir pratiqué de nombreux piquages illicites pour arroser leurs jardins et potagers.
A sgnaler aussi que si la situation semble se stabiliser au niveau de Larbaâ et de l’usine d’eau minérale, beaucoup de village à l’exemple d’Amtik N’tafat, alimenté à partir de la source de Toudja, ont vu leur robinets tarir depuis la mi-juillet.
B. Mouhoub