Vouaklane : L’environnement de l’école Amarène Aïssa dans un piteux état

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L’avancée des dépotoirs, jusqu’à proximité des établissements scolaires, et les décharges sauvages sont devenues monnaie courante en prenant de l’ampleur chaque jour davantage par l’incivisme et l’indifférence collective.

C’est le cas de l’école primaire de Vouaklane à la sortie sud de la ville de M’chedallah, baptisée au nom du Chahid Amarène Aïssa, réalisée au début de l’année 1974, ce lieu de savoir offre un décor hideux de par la décharge qui s’est formée à sa proximité au pied de son mur de clôture du coté nord.

Malgré la présence d’un bac à ordures récemment installé par les services de l’APC, les déchets de toutes sortes sont éparpillés dans tous les sens.

A moins de deux pas, une mare d’eau stagnante au milieu de la chaussée défoncée et bouseuse, ajoute de la laideur aux lieux, bien visibles à la vue des passants et dont les odeurs doivent parvenir jusqu’aux habitants de la cité des 56 Logements promotionnels jouxtant l’école, dont les fenêtres donnent sur cette décharge.

Ce qui est encore plus désolant, c’est la passivité des autorités locales devant de telles situations, qu’ils ne doivent pas ignorer si elles se donnent la peine de visiter leurs établissements où leur responsabilité est engagée en matière d’hygiène et de la santé publique.

Les APC, les associations qui activent dans le domaine de l’environnement semblent bien dépassées par l’ampleur du désastre.

Et les dénonciations faites quotidiennement par la presse ne trouvent malheureusement d’écho souhaité que rarement, il reste insuffisant et vain pour faire bouger les responsables concernés à agir par des mesures appropriées en vue de stopper la dégradation de l’environnement.

Il est que grand temps pour ces responsables de procéder au nettoyage de l’environnement immédiat de ce lieu de savoir car nous ne sommes qu’à quelques semaines de la rentrée des classes.

Nadia Hamani

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