Resurgissant toujours à l’est de Boumerdès, les commandos de l’ex-GSPC ont planifié d’autres attaques que les forces de sécurité ont pu, heureusement, déjouer in extremis.
Dans la soirée d’avant-hier, vers 22h, un groupe terroriste a ciblé des gendarmes où ils venaient d’installer un barrage, à la sortie-est de Souk El Had, en bordure de la RN 5. Surpris par les rafales du groupe sanguinaire, embusqué apparemment dans un verger, les gendarmes ont vaillamment résisté sans aucune perte dans leur rang, avant l’arrivée des renforts qui ont contraint les assaillants à battre en retraite.
Moins de six plus tôt, les gardes communaux de Bouassem, village situé au pied des monts Sidi Ali Bounab avaient été eux aussi la cible d’une attaque au mortier artisanal (heb-heb). “On ne déplore heureusement ni victime ni dégâts», -a-t-on précisé.
Mais la situation demeure inquiétante dans cette partie de la Kabylie.
La veille, une bombe artisanale a été désamorcée in extremis, à l’entrée-est de Bordj Ménaiel, alors qu’au départ de cette semaine, deux autres attaques terroristes furent déjouées, sur les hauteurs de Naciria, non loin du douar d’Ihassamen.
Ces coups d’éclats sont l’œuvre sans doute d’élections libres de l’ex-GSPC. Une organisation sanguinaire dont le gros des troupes est actuellement soumis, ici et là à une forte pression militaire.
Salim Haddou