Lorsque l’Agence foncière de Lakhdaria avait désigné un agent pour informer les souscripteurs des logements LSP, cette initiative avait été saluée avec satisfaction à Aomar, Lakrarib et Kallous.
C’est ainsi qu’un fonctionnaire a été détaché sur le chef-lieu de la commune d’Aomar et pour lui faciliter la tâche, il a été installé au rez-de-chaussée de l’ancienne mairie.
L’institution chargée de la gestion du projet ne pouvait pas rester insensible aux doléances des demandeurs qui sont au nombre de 155 à Aomar, 163 à Kallous et 118 à Lakrarib, soit un total de 436 souscripteurs.
Les prétendants n’avaient pas besoin à ce moment là d’aller à Lakhdaria pour se renseigner sur l’avancement des travaux ou de la procédure administrative, ils disposaient de ces informations sur place à Aomar. Mais pas pour longtemps puisqu’on a mis fin à la présence de l’employé de l’Agence foncière juste quelques temps après, lequel, disent les intéressés, a été prié de libérer les lieux au profit d’un autre agent d’administration de l’APC habitant dans de mauvaises conditions.
Alors ce vide a contraint de nouveau les souscripteurs à se déplacer à Lakhdaria pour notamment prendre connaissance des nouvelles décisions prises par la structure étatique, signaler les anormalités constatées sur les sites ou exprimer un avis sur la révision à la hausse du coût de l’immobilier. Lorsque l’intermédiaire était en place, il se rendait régulièrement à Lakrarib pour discuter avec les investisseurs sur le non lancement du projet LSP, il se déplaçait également à Kallous afin de dresser des P.V sur le produit non encore achevé et il était d’informer l’agence sur la partie des 155 unités implantées en bordure de la RN 05, entamées depuis 2001. Maintenant que les souscripteurs n’ont plus accès à ces informations, c’est la rumeur qui prend le relais en propageant le doute et la confusion.
A. Cherif
