D’ailleurs, le réseau du transport de cette énergie est déjà en cours. Seulement, cela reste insuffisant et les autorités ont lancé une autre étude qui a donné une distance de quatre-vingt cinq kilomètres pour alimenter ce versant. « Nous avons réalisé une étude sur le budget communal. Tout a été déposé au niveau de la DMI et nous souhaitons que cela soit inscrit dans ce programme quinquennal », nous a confié le maire de Draâ El Mizan.
A Draâ El Mizan, le taux de pénétration du gaz naturel augmente d’année en année. Mais, il faut dire que c’est depuis 2002 jusqu’au jour d’aujourd’hui que le nombre d’abonnés a augmenté.
Si au niveau de la ville, cette commodité est généralisée avec l’alimentation même des nouveaux lotissements tels le lotissement nord promotionnel et le social, cela ne veut pas dire que les villages sont exclus.
En plus de Boufhaima et de Draâ Sachem, puis dernièrement d’Ouled Aïssa et les hameaux environnants, un programme de cinquante kilomètres a été inscrit pour les villages du versant sud de la commune comprenant entre autres Hennia, Tazrout et d’autres localités.
D’ailleurs, le réseau du transport de cette énergie est déjà en cours. Seulement, cela reste insuffisant et les autorités ont lancé une autre étude qui a donné une distance de quatre-vingt cinq kilomètres pour alimenter ce versant. « Nous avons réalisé une étude sur le budget communal. Tout a été déposé au niveau de la DMI et nous souhaitons que cela soit inscrit dans ce programme quinquennal », nous a confié le maire de Draâ El Mizan.
Dans cet ordre d’idées, il est attendu qu’un projet soit consacré pour l’autre versant allant de Sanana vers Ichoukrène et Maâmar. Les citoyens de ces villages regroupant plus de dix mille habitants attendent que les pouvoirs publics entendent leur appel dans ce sens, car ils souffrent énormément notamment en hiver.
« Nous apprenons quotidiennement que des villages d’ailleurs, de moindre importance que nous, bénéficient des branchements, alors que nous, nous sommes délaissés. Sincèrement, il faut que les autorités de wilaya nous regardent au moins avec un seul oeil », nous a déclaré à ce sujet un habitant de Sanana avec colère. Et d’ajouter: « faudra-t-il fermer l’APC ou barricader la route pour avoir le gaz naturel comme les autres? ». En tout cas, l’optimisme doit l’emporter sur autre chose car les autorités de wilaya, ont en ligne de mire, l’acheminement de cette énergie même vers les villages les plus reculés.
Amar Ouramdane