Brèves de Draâ El Mizan

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Prime de scolarité aux démunis : 9500 bénéficiaires

La rentrée scolaire a eu lieu dans de très bonnes conditions avec l’inauguration d’un septième collège à Hennia, un village de la commune. Cette deuxième semaine est marquée par le versement de la prime de scolarité de trois mille dinars aux enfants issus des familles démunies et nécessiteuses. Pour la dixième année depuis la mise en place de cette aide décrétée par le président de la République, neuf mille cinq cents élèves vont bénéficier de cette prime pour toute la daïra comportant les communes de Draâ El-Mizan, de Aïn Zaouia, de Frikat et d’Aït Yahia Moussa. « Cette opération a été retardée par la grève observée par les intendants, sinon tout sera fait dès le treize septembre », nous a confié une source proche de la daïra. Pour notre interlocuteur, les listes sont avalisées et il ne reste qu’à passer à l’action au cours de la semaine. En outre, il est à signaler que le même nombre d’élèves a bénéficié gratuitement de manuels scolaires. L’opération a débuté le jour de la rentrée scolaire dans tous les établissements, et ce, en réponse des directives de la Direction de l’éducation.

Marché des fruits et les légumes Les prix ne baissent pas

Si les clients s’attendaient à un retour normal des prix des fruits et légumes après les deux jours de l’Aïd, ce n’est plus le cas une semaine après. Au contraire, chaque jour que Dieu fait, c’est une hausse inattendue pour tout. Dans notre virée sur les lieux, nous avons relevé quelques prix, lesquels, nous semble-t-il, sont inabordables pour tous. Tomate à soixante voire quatre vingts dinars, poivron à quatre-vingts dinars, salade entre cent et cent trente dinars. La palme revient aux haricots verts dont le prix est vite passé de soixante dix dinars à deux cinquante dinars. Même si ce légume a baissé quelque peu, il est toujours exorbitant quand on sait qu’il est affiché à cent quatre vingt dinars. Du côté des poissons, c’est toujours le même constat. La sardine est vendue entre cent soixante et deux cents cinquante dinars. Ces fruits de mer n’ont jamais connu de baisse depuis plus d’une année. Le poulet est entre deux cents quarante et deux cents quatre-vingts la pièce vive alors que le prix du poulet vidé demeure constant avec trois cents quarante dinars. La saignée des ménages poursuit son cours bien que les trois rendez-vous importants de l’année, à savoir, les fêtes familiales, le Ramadhan et l’Aïd se sont écoulés ponctués par la rentrée scolaire.

Cité EPLF Les travaux de réfection des routes lancés

S’il y a routes de quartiers au centre-ville de Draâ El-Mizan qui sont très dégradées, elles ne peuvent être que celles traversant la cité EPLF, la cité des deux cents logements. En somme, toute la Nouvelle-ville. A la grande joie des usagers de ces axes, des opérations de bitumage en béton bitumineux y sont lancées. « Il faudrait tout d’abord commencer par le décapage du vieux bitume avant de lancer les travaux », nous a fait savoir une source locale. Pour cette dernière, c’est tout ce vaste périmètre jusqu’au côté bas de la cité de l’Indépendance et au CEM base 7 qui sera concerné par cet important programme. Il est à dire qu’en allant du Palais de justice jusqu’à la Nouvelle-ville est un calvaire permanent depuis des années, pour plus de deux mille habitants de ce versant de la ville. En outre, les travaux d’aménagement tel celui des trottoirs et de l’éclairage public vont bientôt voir le jour dans le cadre de l’amélioration urbaine.

Des foyers pour jeunes en attente de personnels

A Draâ El-Mizan comme dans de nombreuses communes de la daïra, telle Frikat, des foyers pour jeunes ont été réalisés à coup de milliards de centimes en vue de satisfaire la catégorie juvénile, mais ce n’est qu’après la réception de ces structures que les véritables problèmes apparaissent. « Nous avons tout fait pour concrétiser ces projets, mais après, nous sommes confrontés à un problème d’encadrement », nous a confié une source proche de l’APC de Draâ El-Mizan. Et de poursuivre : « pour les faire fonctionner, nous recourons aux personnes recrutées dans le cadre du filet social ou à l’affectation d’agents de la commune. Il faudrait que la direction de la jeunesse et des sports les prenne en charge. On n’a pas les moyens de le faire ». Effectivement, il nous a été donné de voir que des structures récemment construites sont livrées à elles-mêmes et subissent des dégradations quotidiennes au point où elles deviennent des endroits pour les noctambules y consommant de la drogue et de l’alcool. Actuellement, si certains de ces foyers pour jeunes sont opérationnels un tant soit peu, ce n’est que grâce aux associations volontaires venues à la rescousse des APC.

Amar Ouramdane

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