Apres les retards dans les négociations avec le propriétaire du terrain, qui est décédé quelques temps seulement après l’engagement des pourparlers avec les responsables concernés ; ce dernier a pourtant affiché sa disponibilité à sa cession ; les autorités communales, s’en retrouvent en face d’autres interlocuteurs, en les personnes des héritiers qui semblent s’opposer à l’implantation
du projet sur leur terrain.
Près de deux années après le choix de terrain effectué par la commission de daira de M’chedallah, le projet de la réalisation d’un CEM au village Ighrem, qui est la plus importante agglomération de la commune après le chef-lieu communal, à une quarantaine de kilomètres à l’est de Bouira, ne semble pas prêt de voir le jour de sitôt, à en juger par le peu d’empressement des autorités locales à lever les contraintes entravant le lancement des travaux, battant ainsi en brèche toute la dynamique affichée par le premier responsable de la wilaya, le wali en l’occurrence pour fustiger le développement local.
Apres les retards dans les négociations avec le propriétaire du terrain, qui est décédé quelques temps seulement après l’engagement des pourparlers avec les responsables concernés ; ce dernier a pourtant affiché sa disponibilité à sa cession ; les autorités communales, s’en retrouvent en face d’autres interlocuteurs, en les personnes des héritiers qui semblent s’opposer à l’implantation du projet sur leur terrain.
Nos sources signalent qu’ils ont renvoyé un bureau d’études qui est venu sur place prendre les levées topographiques pour son étude. Depuis, c’est le silence radio, et personne ne s’en inquiète outre mesure, en dehors de la population locale qui n’a de yeux que pour la perspective de ne plus envoyer à plus de 15km, en aller et retour, plus loin, leurs enfants pour faire leurs études, en les exposant aux risques des accidents de la route sur la RN 5, qui a la triste réputation d’être une hécatombe pour ses usagers. Ainsi, les centaines de collégiens de la localité d’Ighrem, continueront, au moins pour une autre année encore, à parcourir les longs et éreintants trajets qui séparent leurs établissements de leur localité. Ces derniers doivent user d’une grande patience en attendant la réalisation de ce projet tant attendu par la population locale.
Nadia Hamani
