Il dénonce la non-prise en charge de sa plateforme de doléances / Le CLA n’écarte pas un éventuel mouvement de protestation

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“Le CLA mobilisera ses forces en unités d’action avec les autres syndicats pour des actions communes: rassemblements, journées de protestations afin que le code du travail, concocté dans une totale opacité et qui porte comme projet la remise en cause des acquis des travailleurs (retraite, droit de grève, libertés syndicales), ne passe pas», a indiqué le porte-parole du CLA.

Le Conseil des lycées d’Algérie (CLA) ne compte pas lâcher du lest. Ce syndicat promet d’ores et déjà de reprendre la protesta dans le but de réclamer le dossier de la médecine du travail, la retraite anticipée et celui des œuvres sociales.

“Le CLA mobilisera ses forces en unités d’action avec les autres syndicats pour des actions communes: rassemblements, journées de protestations afin que le code du travail, concocté dans une totale opacité et qui porte comme projet la remise en cause des acquis des travailleurs (retraite, droit de grève, libertés syndicales), ne passe pas», a indiqué le porte-parole du CLA. “Une semaine après la rentrée scolaire annoncée par la tutelle sous le signe de l’innovation et la continuité triomphale de la réforme, le constat sur le terrain est là ; il dément l’assurance et le satisfecit du ministre», a tonné M. Idir Achour qui ajoute que “chaque rentrée confirme le manque de planification, de visibilité et l’improvisation à grande échelle”. Cette entité syndicale déplore le fait que les mêmes problèmes soulevés durant les années précédentes, surviennent encore cette année. Il s’agit notamment de la compression des effectifs dans la plupart des établissements du secondaire, la fermeture de postes, l’utilisation des enseignants contractuels sans perspective d’intégration réelle. Cet organisme syndical a évoqué en outre, le problème lié aux emplois du temps inadéquats et surchargés, aussi bien pour les élèves que pour les enseignants, dépassant pour certaines filières les 40 heures. L’autre problème mis en exergue par le porte-parole du CLA, concerne “les programmes non allégés, où il n’y a pas de révision du contenu des livres dont la plupart sont entachés d’erreurs”. Le CLA a, par ailleurs, évoqué “la surcharge des effectifs par classe notamment en 1ère année secondaire vu le taux inédit de réussite au B.E.M d’une part et le manque d’infrastructure d’autre part”. Cette rentrée scolaire, selon lui, confirme aussi “la mort programmée de l’enseignement technique”. “Des classes non réellement représentatives de la filière de 5 à 11 élèves sont crées, des enseignants ingénieurs aux compétences inestimables sont écartelés entre 3 lycées, dans les 3 niveaux quand ils n’ont pas en définitif quitté l’éducation», a-t-il déploré. Ce dernier dira, dans ce sens, que “le ministre qui a hypothéqué leur avenir, par là même, a hypothéqué l’avenir des générations futures”. A souligner qu’une conférence nationale sera organisée par le CLA, lors des vacances d’hiver, “Pour se redéployer et renforcer ses rangs, et rester mobilisés autour des revendications statutaires et salariales», a précisé notre interlocuteur.

Lemya Ouchenir

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