Ouaguenoun : Le conseil consultatif hausse le ton

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Le conseil consultatif communal de Ouaguenoun a, dans un procès-verbal sanctionnant sa dernière assemblée générale, à laquelle ont pris part une quarantaine de participants, dressé un tableau noir sur la situation dans laquelle se trouvent certains projets ou infrastructures de grande envergure pour la collectivité entre autres, le projet de l’amélioration urbaine et le barrage de Djebla. Concernant ce dernier, et après avoir constaté l’état de défectuosité quasi totale de cet ouvrage, le conseil consultatif recommande l’intervention des pouvoirs publics, et ce dans le souci de redonner à cette infrastructure son lustre d’antan. Il est utile de souligner que cette infrastructure hydrique des plus importantes à l’échelle nationale fût, durant plusieurs années, la principale ressource d’une grande partie de la population de cette région, qui active dans le secteur agricole. D’autre part, les responsables en charge du projet de l’amélioration urbaine, dont l’enveloppe financière avoisine les trente milliards de centimes, n’ont pas été également épargnés par la structure consultative présidée par le chef de l’Exécutif communal. En effet, les membres de ce conseil qui ont passé au crible les réalisations entamées depuis plus d’une année, n’ont pas omis de soulever, les malfaçons et les omissions constatées à travers les quartiers du chef-lieu communal. Les anomalies constatées résident entre autres, dans la réalisation des trottoirs, les caniveaux, les conduites d’alimentation en eau potable, notamment la conduite de refoulement traversant le chef-lieu, ainsi que les réseaux d’évacuation des eaux usées. Sur le même registre, le conseil consultatif qui se “réveille” après près de trois années “ d’hibernation», suggère de diligenter une commission d’enquête, et ce afin de sonder et vérifier les travaux déjà réalisés. En outre, il est souhaitable pour ce conseil, qui regroupe en son sein tous les segments de la société et qui a inscrit, d’ores et déjà son programme d’actions au-delà de l’échéance de 2012, de se pencher sur le dossier environnement, en dégageant un consensus autour du lieu d’implantation d’une décharge publique. En outre, il est utile de souligner que le choix du terrain pour la réalisation d’une décharge contrôlée ou d’un centre d’enfouissement technique a été souvent confronté à des oppositions des riverains.

M. A. Tiaouinine

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