Certaines habitudes ont vraiment la peau dure. Le transport scolaire n’est fonctionnel que quelques semaines après la rentrée scolaire.
Comme si les enfants pouvaient s’en passer. Dans la commune de Aïn El Hammam, les enfants se déplacent par leurs propres moyens depuis maintenant près d’une quinzaine de jours, au grand bonheur des transporteurs privés qui saisissent l’occasion pour renflouer leur porte-monnaie.
Les voyageurs sont si nombreux, ces jours-ci, qu’il est très difficile, voire impossible en certains endroits, de trouver une place de fourgon, entre sept heures et huit heures du matin. Pour éviter tout retard préjudiciable en ce début d’année, les lycéens n’ont d’autre choix que de parcourir deux ou trois kilomètres à pied.
Tant qu’il fait beau, ils font contre mauvaise fortune bon cœur. Ils vont même jusqu’à dire que la marche matinale ne leur fait que du bien. Ils changeront d’avis, dès que les pluies automnales qui ne tarderont pas à arriver, commenceront à leur tomber dessus.
C’est en fait, la même rengaine qui revient chaque année. On ne peut plus imaginer une rentrée des classes où tout est prêt dès le premier jour. Les élèves arrivent les mains dans les poches et les écoles semblent avoir du mal à démarrer. Les employés des cantines prolongent leurs vacances de quelques jours, alors que les bus du ramassage scolaire attendent le signal du départ qui, pour cette année, tarde à venir. En tous cas, ceci est valable pour, au moins, les deux premières semaines de cours.
A. O. T.
