La Dépêche de Kabylie : Comment avez-vous atterri à la tête de l’équipe juniors du MOB et quel était l’état d’esprit des joueurs sachant que ces derniers comptaient déjà 10 défaites à leur passif ? ll S. Benmouhoub : Effectivement, à mon arrivée au club lors de la 2e journée de la phase retour suite l’appel d’un dirigeant, j’ai trouvé un groupe sans âme, livré à lui-même et n’ayant plus le goût de jouer et même de s’entraîner. Je me suis dit alors qu’il faut aider ces jeunes en les sensibilisant et les exhortant à reprendre goût à la compétition. Savez-vous aussi que j’ai trouvé un groupe sans le minimum vital, à savoir des ballons, des souliers… ? En plus de cela, l’effectif était aussi ingérable avec un total de 42 joueurs ! Trouvez-vous cela, normal ? A présent, tout comence à reprendre le cours normal des choses avec des dirigeants qui veillent au grain et les joueurs sont, pour leur part, décidés à relever le défi et à honorer les couleurs du club. Quelles solutions préconisez-nous pour permettre au MOB de se doter de structures plus adéquates avec une meilleure gestion de ses petites catégories ? ll Oui, cette question doit mériter toute l’attention des dirigeants du MOB et même d’autres clubs. Pour ce faire, je pense qu’on ne peut concevoir de politique de formation sans envisager de garantir une stabilité technico-administrative. C’est le seul gage de réussite à mon avis, car, investir dans les jeunes catégories est même un honneur pour tout club qui se respecte sinon cela lui donnerait une image d’un club quelconque, quand vous recrutez à bout de champ sans même garder l’ossature d’une catégorie.
Propos recueillis par yanis O.